Culture

Ambassade de Belgique : Un avant-goût de Buja Sans Tabou

L’ambassadeur du royaume de Belgique au Burundi vient de donner une réception à l’occasion de l’ouverture de festival du théâtre Buja Sans Tabou.

C’est ce mercredi que Bernard Quintin, ambassadeur de Sa Majesté le Roi des Belges au Burundi, a choisi pour offrir une réception à sa résidence à l’occasion de l’ouverture du festival  Buja Sans Tabou, un événement que la représentation belge soutient. Souhaitant la bienvenue aux invités, l’ambassadeur Quintin a indiqué qu’il est important de « rappeler aux Burundais et autres qui nous sommes et il faut pouvoir le faire sans tabou ». Ce festival donne lieu à une collaboration et à un échange entre plusieurs troupes de théâtre de la capitale et c’est une bonne chose.

« Un festival partout et pour tous »

Evoquant le choix des organisateurs d’aller à la rencontre du public, M. Quintin estime que Buja Sans Tabou est « un festival partout et pour tous ». Il n’a pas manqué cette occasion pour remercier vivement Freddy, le directeur artistique de cet événement pour son dynamisme voire son acharnement à organiser cette 3ème édition. « Je suis fier avec mon équipe de soutenir un tel projet dans le domaine de l’art. Si nous sommes tous engagés, Burundais et amis du Burundi, pour le développement durable du Burundi, c’est sans oublier que si la santé est fondamentale, que si l’agriculture est primordiale, que si l’énergie est essentielle et que si l’éducation est un  cœur, il ne faut pas oublier l’âme et celle-ci est à l’art », a lancé l’ambassadeur Quintin à l’auditoire. Il a clôturé sa courte allocution en citant André Malraux : « L’art est le plus court chemin de l’homme à l’homme et à la femme », a-t-il ajouté. Sur ces entrefaites, il a invité les jeunes ayant suivi des formations dans le cadre des activités précédant  Buja Sans Tabou à donner un avant-goût de ce que sera cet évènement.

La danse contemporaine, terra nova au Burundi

Un groupe de jeunes danseurs Burundais a fait une présentation de la danse contemporaine devant un parterre très réceptif de spectateurs.  Mêlant des scènes d’émotion très denses et de vigoureux pas de chorégraphie, les jeunes ont captivé l’auditoire par un spectacle inhabituel à Bujumbura. La danse contemporaine est une sorte de terra nova au Burundi. Mais elle n’est pas moins intéressante. Cet art exprime les émotions avec le corps.  C’est une danse qui raconte une histoire.

La danse contemporaine s’immisce bien dans notre culture

On n’a pas que les mots pour s’exprimer. On peut s’exprimer autrement par son corps. C’est esthétique et c’est beau.  On a une culture traditionnelle très forte. La danse contemporaine s’immisce bien dans notre culture. Les jeunes Burundais qui viennent de suivre cette formation vont sûrement s’approprier cet art nouveau et aller présenter le Burundi ailleurs, a fait savoir Wesley Ruzibiza, le formateur.

C’était exceptionnel !!!

C’était une expérience hors du commun, exceptionnelle, s’est extasiée Fleurette Gateka, une jeune fille qui a suivi la formation en danse contemporaine.  C’est assez nouveau, mais c’est déjà impressionnant. C’est une pièce qui, au lieu d’être jouée, est dansée. C’est différent de ce qu’on faisait avant, a ajouté un autre jeune après la présentation du spectacle.

Rendez-vous ce jeudi Chez Gérard pour une expérience grandeur-nature de Buja Sans Tabou.

A propos de l'auteur

Parfait Nzeyimana.

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