Editorial

Courage et bon travail, l’avenir du pays vous appartient

Ils sont des dizaines de milliers (144.795) à affronter du mardi 20 juin au jeudi 22 juin 2017 les épreuves du Concours National de certification et d’orientation.
Ils sont mieux préparés pendant leur formation, supposons-nous. Ils attendent les questions bien sélectionnées par la commission en charge de la préparation du concours qui reste enfermée pendant une certaine période pour ne pas dévoiler l’examen avant sa passation. Les concourrants régulièrement inscrits en 9ème année fondamentale et les autodidactes des 9 ème et 10 ème années font face à pas mal de problèmes.

Mélance Maniragaba, journaliste

Faut-il que l’article 15, celui du système D comme «Débrouille», devienne la norme dans notre pays ?
C’est une question grave ! Depuis plusieurs semaines, les délestages s’amplifient dans les quartiers qui sont encore servis quelquefois en électricité. Mais pour beaucoup d’autres ménages, ils ne sont plus éclairés durant plusieurs jours et nuits d’affilée.

L’alternative consiste donc à utiliser les bougies ou les lampes de table qui, avec l’évolution du commerce, ne dure qu’un temps limité, trop court. Pour les familles aisées qui peuvent se permettre toutes ces dépenses, l’inconvénient le plus douloureux est la fatigue des yeux qui doivent rester concentrés sur des livres et des cahiers mal éclairés. Pour les familles moins aisées, celles qui vivent dans les collines, le pire est là. Pour participer aux cours, ils sont confrontés à des problèmes de mobilité et de déplacement. Celà dans des conditions parfois très difficiles, quelquefois l’estomac vide. Et, le soir, rentré à la maison, les conditions d’études sont également pénibles pour ces jeunes citoyens qui veulent s’impliquer dans le développement de leur pays en faisant des efforts pour poursuivre leurs études.
Pour lever tous ces défis, nous les parents, les professeurs, les décideurs, les cadres et fonctionnaires, les responsables et gestionnaires de la chose publique, nous devons nous poser des questions. Celles relatives aux conditions d’étude de ces jeunes citoyens qui nous font encore confiance et qui se dépensent pour leur pays, le nôtre !
Nous leur disons bon courage.

A propos de l'auteur

Mélance Maniragaba.

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éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.
  • Journal n° 606

  • Dossiers Pédagogiques