Editorial

Des moments historiques

Pour la première fois dans l’histoire du Burundi l’équipe nationale « Intamba Murugamba » senior a décroché la  qualification à une phase finale de la CAN. Cela a été un moment de fierté et de concorde nationale. Un événement qui cimente l’unité des Burundais et nous donne une place de choix sur l’échiquier africain.

Bella Sonia Ndamiye, Directrice de publication

Quel exploit pour le football burundais! Une prouesse fêtée comme du jamais vu.  Les joueurs, les supporters, les téléspectateurs;  bref toute la population sans distinction aucune baignaient  dans la joie et l’allégresse suite à cette qualification. Les  jeunes, les adultes sans oublier les enfants ont tous partagé ces moments fatidiques.

Ce match a permis de renflouer  les caisses de la Fédération du Football du Burundi, car le stade était plein à craquer. Nous osons espérer  que la suite sera encore meilleure pour l’équipe nationale et que les lendemains seront toujours porteurs de chances. N’en déplaise aux détracteurs du football burundais, Notre  Onze national vient de montrer de quoi il est capable. Nous lui souhaitons bonne continuation. 

Pour que cette qualification historique reste ancrée dans  les cœurs des jeunes Burundais et des générations futures, le journal Burundi Eco vous propose en plus des autres articles, 4 pages en couleur (encart avec un poster en page centrale) réservées à la qualification de l’équipe nationale du Burundi à la phase finale de la CAN 2019. Cela permettra de garder  de bons souvenirs de  cet événement inédit.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.
  • Journal n° 606

  • Dossiers Pédagogiques