Société

Des violences à l’origine d’un leadership dictatorial

S’attribuer le mérite des choses faites par les autres, mettre dans l’ombre leurs efforts ou semer des divisions dans son équipe sont parmi les caractéristiques d’un mauvais leadership. Cela ne peut pas rester sans conséquence puisque les frustrations peuvent être à la cause des soulèvements ou encore de la violence

Jean Bosco Harerimana, expert en justice transitionnelle : « Des violences de masse ne seraient pas le résultat direct de la mauvaise gestion de l’équipe mais plutôt la mobilisation de ses membres qui l’auront quité suite à des frustrations qui vont mobiliser les masses ».

    

Le leadership permet de valoriser et de motiver les membres de l’équipe, ce qui contribuera normalement à booster la performance de l’équipe et à développer le potentiel des collaborateurs. En outre, le leadership peut être adapté à chaque structure.

Jean Bosco Harerimana, expert en justice transitionnelle, le travail d’équipe et un fruit des efforts de tous, fait entendre une tâche complexe qui nécessite les compétences, les connaissances et les attitudes diverses qu’on ne peut pas trouver dans une seule personne. Cela veut dire qu’on fait recours des connaissances dans chaque membre du groupe du fait de la complexité de la tâche.

Il donne deux raisons : soit, le leader manque de compétence, de connaissance de la gestion des équipes, de la dynamisme d’équipe et la capitalisation des compétences de chaque membre d’équipe soit il veut apparaître seul et faire comme s’il était le seul à abattre ce travail et donc il veut mettre tous les membres du groupe sous son ombre pour les faire disparaitre dans l’obscurité pour qu’il apparaisse seul, ce qui est contre-productif.

Un indicateur d’un leadership dictatorial

Les conséquences qui peuvent découler de ce comportement sont de plusieurs natures mais la plus importante c’est la désintégration progressive de l’équipe. Ça peut être une désintégration simple quand l’équipe se détruisent elle-même ou alors si les membres se sentent dévalorisés cela amène l’équipe à ne pas bien performer comme si elle était soudée, explique -t –il.

Il indique que la tendance à éclipser les membres de l’équipe est un style de leadership dictatoriale qui frustre l’équipe.  Et ils vont adopter une attitude de concurrence, des dynamiques de lutte commence à naitre au sein de l’équipe et à défaut de ce dynamique surtout dans des contextes ou l’espace civiques est isolée, les membres de l’équipe vont chercher à quitter le groupe parce que ils se sentent dévalorisés. 

Des violences peuvent en découler

L’expert fait savoir que des violences de masse ne serait pas le résultat direct de cette gestion mais plutôt la mobilisation des membres de l’équipe qui l’auront quitté suite à des frustrations qui vont mobiliser les masses. Certes cela ne va pas se faire dans l’immédiat, mais prendra beaucoup d’année pour ce dernier. Le leadership doit être un assembleur. Il doit essayer dans la mesure du possible de mettre tous les membres du groupe au même diapason en terme de partage de l’information.

Harerimana indique aussi qu’un leader doit avoir la capacité à coordonner c’est-à-dire savoir comment mutualiser les connaissances, les attitudes, les compétences de chaque membre de l’équipe quitte à atteindre le but ultime de la tâche qui est assigné au groupe.

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Dona Fabiola Ruzagiriza.

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