Integration régionale

101 374 589 USD, budget de l’EAC pour 2016-2017

Hafsa Mossi

Alors que les députés burundais de l’Assemblée Législative de l’East African Community (EALA) sont à la deuxième phase du programme de sensibilisation de la population sur les gains de l’intégration, ils révèlent le budget voté pour l’EAC pour l’année fiscale 2016-2017. Plus de 101 millions USD est le montant global voté pour cet exercice.

Selon l’Honorable Hafsa Mossi, président du groupe parlementaire burundais au sein de l’Assemblée Législative de l’EAC Est African Legislative Assembly (EALA), le montant global du budget de la communauté pour l’année fiscale 2016-2017 est estimé à 101 374 589 USD. « Cependant, par rapport à celui de l’année fiscale 2015-2016, ce budget a été revu à la baisse. Il était de 110 660 098 USD », précise l’Hon. Hafsa Mossi. Elle fait remarquer que la diminution de ce budget est liée à la diminution des contributions des partenaires.

Pas encore de retard pour cotiser

L’Hon.Hafsa Mossi annonce que chaque pays membre de l’EAC va cotiser 8 millions USD par an. Elle informe que cette cotisation est la même pour chaque Etat membre de la communauté. Pour des pays qui votent les budgets vers la fin de l’année et qui ne sont pas prêts à donner leurs cotisations aujourd’hui, l’Hon.Hafsa Mossi rappelle que la date limite pour cotiser est le 31 décembre. D’où, on peut cotiser à n’importe quelle date, l’important étant de ne pas dépasser celle qui est prévue.

Députés membres de l'EALANotons que la deuxième phase du programme de sensibilisation de la population sur l’intégration a comme objectifs d’informer les citoyens de l’EAC sur le processus d’intégration, d’informer la population sur le rôle de l’EALA dans l’intégration, d’améliorer la collaboration avec les parlements et d’autres partenaires, d’améliorer la collaboration entre l’EALA et la population dans les pays membres ainsi que le briefing sur les activités réalisées lors de la dernière session qui a eu lieu à Arusha en Tanzanie du 22mai au 3 juin 2016.

Mots-clés :
A propos de l'auteur

Mélance Maniragaba.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Un environnement des affaires peu attractif

Un environnement des affaires peu attractif

A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 607

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

  • éditorial

    Un environnement des affaires peu attractif

    Un environnement des affaires peu attractif

    A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.
  • Journal n° 607

  • Dossiers Pédagogiques