Transport

L’état des routes nationales inquiète les usagers

L’état du réseau routier du Burundi laisse, en général, à désirer. L’Agence Routière Burundaise (ARB) reconnait certaines contraintes pour l’entretenir. Les utilisateurs sont mécontents et demandent que ceux qui sont chargés de construire ces routes puissent rendre des comptes

Le trafic transnational est perturbé par l’état délabré des routes. Pour certains citoyens, les services habilités n’y attachent pas assez d’importance, surtout au niveau de l’entretien. Il suffit de prendre les routes qui relient Bujumbura et les autres provinces du pays pour constater les faits. Du côté de la RN7, axe reliant Bujumbura à certaines provinces du Sud, la route s’est effondrée au niveau de la rivière Kamesa, en mairie de Bujumbura. Les travaux de réhabilitation tirent en longueur selon les conducteurs des véhicules qui prennent cet axe.

La RN2 complètement coupée en deux après une pluie diluvienne qui s’est abattue sur la commune de Muramvya.

Le 18 novembre 2020, la RN2 a été complètement coupée en deux après une pluie diluvienne qui s’est abattue sur la commune de Muramvya à quelques kilomètres de la rivière Mubarazi. La cassure s’est produite à l’endroit appelé Nyabuhurura, sur la colline Mpehe, à plus ou moins 4 km de Bugarama. Les véhicules venant de Gitega doivent faire un détour vers Kibogoye dans la commune Bukeye pour rejoindre Bugarama. Jusqu’à présent, le trafic routier est perturbé alors que les travaux de réhabilitation sont en cours. Selon les usagers de cette route, il leur est difficile d’emprunter cette route avec des embouteillages suite à son étroitesse. Les pluies ont endommagé une partie de cette au niveau de la rivière Muhunguzi dans la commune Isare en province de Bujumbura.

Construite il y a moins de cinq ans, la RN5 Bujumbura-Nyamitanga est jonchée de nids de poules. La réhabilitation de cette route devrait permettre le désenclavement de cette région et une meilleure circulation des biens et des personnes tout en facilitant les échanges commerciaux.

Nouvellement construites, les routes se détériorent rapidement

Certaines routes sont dans un état déplorable. Les autres routes qui sont dans un très mauvais état sont notamment la RN3 (route nationale longeant le lac Tanganyika vers le sud du pays jusqu’aux centres de Rumonge et Nyanza-Lac et la RN9 qui relie la Mairie de Bujumbura à la province de Bubanza via le centre de Muzinda. Des routes qui sont en grande partie jonchées de nids de poule.

La RN5 (axe reliant Bujumbura à la province Cibitoke) quia étérénovée récemment se calcine à petit feu. Lors d’une descente sur cette route il y a quelques mois, les administratifs de la localité ont déploré le mauvais état de cette infrastructure.

Il sied de souligner qu’une grande partie de la voirie de la municipalité de Bujumbura est aussi dans un piteux état. Il s’observe des nids des poules sur le réseau qui dessert le centre-ville tout comme sur les routes secondaires.

Selon l’Office Burundais des Routes, 17% des routes nationales sont en très bon état, 11% en bon état, 26% en état tolérable et 46% en mauvais état alors qu’au niveau des routes provinciales, 8,6 km sur 2522 km sont revêtus et en très bon état, le reste étant en mauvais état (65% des routes provinciales). Il est plus qu’urgent que la qualité des routes soit améliorée pour faciliter les échanges des biens et les mouvements des personnes.

A propos de l'auteur

Bonaparte Sengabo.

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