Sport

Fédération Burundaise de Cyclisme : Le matériel professionnel fait défaut

Le manque de vélos professionnels pour les clubs de cyclisme au Burundi constitue un handicap majeur dans le développement des talents des compétiteurs. La Fédération Burundaise de Cyclisme reconnait cette situation. C’était Lors du championnat national de cyclisme, édition 2019 qui s’est déroulé à Gitega samedi le 10 août 2019

Certains cyclistes participants dans la compétition ne possédaient pas de tenues adaptées au jeu. D’autres possédaient soit de vieux vélos ou des chaussures qui ne concordaient pas avec les circonstances. Les champions faisaient de leur mieux, fournissaient beaucoup d’efforts pour occuper la meilleure place, mais sans succès. Cette situation se justifie non pas par le manque d’endurance, mais plutôt par la mauvaise qualité des vélos. Certains n’ont même pas complété les tours qu’ils devraient faire. Le public supporteur déplorait ce défi, mais continuaient à les encourager. La distance était de 100 km pour les femmes et hommes juniors et 80 km pour les hommes seniors.  Pour la catégorie Femmes juniors, la championne a été Hawa Nibarere de l’Association de Cyclistes de Ngozi, qui a mis 2:33:38:58, pour la catégorie Hommes juniors, le champion a été Patient Ndikumana du club Super Strong avec 2:04:12 :04 et pour la catégorie Hommes élites la première place revient à Obedi Ciza du club Buffalo avec 2:40:51:64 

Pour la catégorie Femmes juniors, la championne a été Hawa Nibarere de l’Association de Cyclistes de Ngozi, qui a mis 2 :33 :38 :58

Arnaud Patrick Iryumugabo, président de la fédération burundaise de cyclisme qui a organisé ce championnat a expliqué que l’objectif principal de ce championnat était de mettre en place une équipe nationale qui va représenter le pays dans les compétions nationales à venir. 

Des résultats moins satisfaisants

«La compétition s’est bien déroulée, mais il y a encore à faire parce que que nous avons dans notre compétition des minimas qui ne concordent pas avec les minimas au niveau international. Nous espérons que si on a des moyens pour encadrer davantage nos cyclistes, le niveau va s’améliorer», déplore M.Iryumugabo. Il a lancé un appel aux opérateurs économiques pour qu’ils appuient le cyclisme parce que, souligne-t-il, Il est non seulement bon pour la santé, mais aussi bon pour les entrepreneurs pour la publicité de leurs produits tant au niveau national qu’au niveau international. Il a rappelé que ce sont les clubs qui doivent se chercher le matériel et non la fédération en soi. Cela va de pair avec l’organisation des entrainements. « Les vélos coûtent chers », a-t-il souligné. 

C’est l’heure des compétitions 

«Nous sommes en train de participer au tour de la République Démocratique du Congo. C’est pourquoi il y a des professionnels du Burundi qui ne sont pas ici» a précisé Iryumugabo. Il a été insatisfait du niveau des résultats de la compétition. Néanmoins, il annoncé les compétitions en cours de préparation. Il s’agit de la coupe qui va être organisée au Maroc à la fin de ce mois d’août, un championnat du monde qui va se dérouler à Tokyo au Japon au mois de septembre ainsi qu’un projet de faire le premier tour féminin dénommé « Lady’s first » prévu pour le mois de mars 2020.

Le rôle des assurances dans les compétitions

La société d’assurance EGIC-NV était sur place pour appuyer le championnat. Eric Nduwayezu, travaille au service commercial et marketing de cette d’assurance. Selon lui, le rôle d’EGIC-NV est d’apporter une couverture des accidents qui peuvent survenir pendant la compétition. C’est aussi une occasion d’offrir une assurance de responsabilité parce que lors des compétitions, ils peuvent causer des dommages auprès des tierces personnes. Dans ce cas, souligne-t-il, on essaie de prendre en main les dommages occasionnés. «Nous vendons l’assurance incendie, l’assurance marchandise (importation-exportation), l’assurance accidents corporels, l’assurance scolaire, Tout risque chantier, etc», précise Eric Nduwayezu . Il lance un message vibrant aux associations qui organisent différents événements pour qu’elles coopèrent avec les compagnies d’assurance pour la sécurité de leurs compétiteurs, membres du club (football, basketball, etc.). 

Ce championnat a été appuyé par le ministère des Sports et de la Culture, les acteurs économiques, à savoir: l’association de construction, aménagement et décor, la société évènementielle « All in One », la société d’assurance EGIC-NV, la Croix-Rouge du Burundi, certains médias, etc.

A propos de l'auteur

Bonith Bigirindavyi.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Un environnement des affaires peu attractif

Un environnement des affaires peu attractif

A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 607

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

éditorial

Un environnement des affaires peu attractif

Un environnement des affaires peu attractif

A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.
  • Journal n° 607

  • Dossiers Pédagogiques