Gouvernance

Un handicap à la circulation

Les personnes empruntant l’avenue du Large ont du mal à traverser le pont Muha. Une partie de celui-ci étant effondrées, les véhicules sont obligés de passer par un sens unique. Les passagers se lamentent du temps qu’ils passent sur la file. L’avenue Sanzu du quartier Mutanga sud a connu les mêmes problèmes.

 Embouteillage

Les policiers sont positionnés des deux côtés de la rivière Muha pour assurer la sécurité de la circulation routière. A l’Ouest, les véhicules s’arrêtent au niveau des avenues Bisoro et Ganza. Au Sud, ils s’arrêtent à l’avenue Nzero, derrière le snack bar Vouvouzela. Pour traverser le pont, ces véhicules se relaient. Quand les véhicules en file d’attente d’un côté sont autorisés à traverser le pont, ceux de l’autre côté attendent. Ils ne franchissent le pont que si un policier de leur côté donne un signal, et vice-versa.

 

Les passagers se lamentent au sujet des retards au service observés depuis que cet incident s’est produit. Un homme se rendant à une réunion rencontré au pont Muha ne mâche pas les mots. « Il est 8h25 min. Je devrais être à une réunion qui commence à 8h ». Les avis de désenchantement sont émis par plus d’un. Une femme, au volant de sa voiture Probox se désole. « Je suis femme d’affaires, je paie les taxes. Je me demande pourquoi ce pont n’est pas réhabilité alors que le contribuable ne cesse de payer les taxes».

 

A l’Ecole des Poussins, la direction indique que les retards sont légion. Selon la secrétaire rencontrée au bureau de cet établissement, alors que les cours du cycle primaire commencent à 7h30 min, les enfants arrivent même à 8 h. Ceux du cycle préscolaire qui débutent la classe à 8h arrivent souvent à 8h30. Raison : embouteillage au pont Muha.

Avenue Sanzu

 

Pire encore, à l’avenue Sanzu, quartier Mutanga sud, commune Mukaza l’avenue conduisant à Mugoboka est complètement barrée. L’éboulement des bords de la rivière Ntahangwa a causé l’effondrement de cette avenue. Aucun véhicule n’est autorisé à passer par cette route. Les maisons aux alentours sont menacées d’écroulement. Des personnes rencontrées sur place disent avoir tiré la sonnette d’alarme, et ont exigé l’érection des murs de soutènement de cette route depuis belle lurette, mais sans succès.

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A propos de l'auteur

Bonith Bigirindavyi.

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