Entrepreneuriat

Imprégner la jeunesse des techniques entrepreneuriales

« Renforcer les capacités des jeunes en vue de trouver les solutions à leurs problèmes, de créer leurs propres entreprises et de leurs doter des connaissances relatives à la mise en place des idées innovantes », est le leitmotiv d’une conférence organisée par International University of Equator (IUE) vendredi le 20 octobre 2017 sur l’entrepreneuriat.

Pr.Isaac Maragia, PH.D Entrepreneur, recteur d’International University of Equator : « Nous voulons que ces jeunes changent de mentalités pour devenir des entrepreneurs et ainsi éradiquer la pauvreté ».

« Nous savons que les entrepreneurs sont ceux qui créent des opportunités pour eux-mêmes et pour les autres », a indiqué Pr.Isaac Maragia, PH.D Entrepreneur, recteur d’International University of Equator. Selon lui, on apprend à ces jeunes comment rassembler les idées innovants, comment transformer les produits déjà existants, produire un nouveau produit et explorer de nouveaux marchés. Il a indiqué qu’il y a beaucoup d’opportunités à exploiter. Selon lui, le Burundi regorge de beaucoup de produits qui peuvent être vendus sur le marché extérieur. Il a informé que le Burundi présente des produits de bonne qualité de par le monde. Il donne l’exemple de la banane, du café et du thé. « Nous voulons que ces jeunes changent de mentalités pour devenir des entrepreneurs et ainsi éradiquer la pauvreté », a-t-il insisté. Il se dit rassuré que les jeunes burundais peuvent faire ce que les autres sont entrain de faire dans les autres coins du monde. La responsabilité de l’IUE est de leurs inculquer un esprit créateur pour que progressivement ils puissent mettre en pratique leur rêve de devenir des entrepreneurs.

Manque de capital de départ

« C’est vrai que la plupart des affaires demandent un grand capital. Cela ne veut pas dire que tout commerce nécessite un capital consistant », a indiqué Pr.Isaac Maragia. Pour lui, si c’est un projet qui nécessite du capital costaud, il faut s’associer avec les autres qui sont à mesure de libérer des ressources financières. Ce qui est important, martèle-il, c’est d’avoir une idée bancable. Le recteur d’International University of Equator conseille aux étudiants de commencer avec de petits capitaux. « Rome ne s’est pas faite en un jour, il faut y aller petit à petit ». Il recommande aux jeunes futurs entrepreneurs de travailler en association et de se mettre en réseaux internes et externes. Il ajoute que le projet doit partir d’une idée prometteuse de développement et répondre à certaines questions. A-t-il des avantages pour réussir là où les autres ont échoué ? A-t-il des stratégies pour affronter avec succès les autres compétiteurs ? Est-ce que le prix des produits en question satisfait les besoins des consommateurs?

Pour la visibilité des affaires

Flora Mugisha, responsable marketing du journal Burundi Eco : « J’en appelle à la conscience de tout un chacun pour créer l’emploi, se prendre en charge par l’entrepreneuriat et l’innovation ».

« En matière d’entrepreneuriat, le journal Burundi Eco soutient et accompagne les efforts des jeunes qui montent des projets entrepreneurials. Ceux-ci incluent la catégorie tant formelle qu’informelle », a informé Mme Flora Mugisha, responsable Marketing dudit journal. Elle a fait savoir que cela se manifeste à travers les publicités et les reportages sur différentes activités réalisées par les jeunes qui ont été publiés par Burundi Eco pour la promotion et l’encouragement de l’esprit entrepreneurial des jeunes. Elle a fait savoir que des messages de gratitude à l’endroit de ce journal ne cessent de tomber pour la valeur ajoutée qu’il amène dans le développement des entreprises. Elle a de surcroît invité les jeunes entrepreneurs et futurs entrepreneurs à s’adresser à ce journal pour la promotion de leurs activités. La question de l’emploi est devenue un casse-tête. «J’en appelle à la conscience de tout un chacun pour créer l’emploi, se prendre en charge par l’entrepreneuriat et l’innovation. C’est un combat acharné où chacun est invité à s’investir pour le développement de la communauté», a-t-elle conclu.

Il importe de rappeler que cette conférence a été organisée sous la facilitation de Fulaha Rebecca, Miss International University of Equator. Les étudiants des autres universités étaient aussi représentés.

A propos de l'auteur

Bonith Bigirindavyi.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Un environnement des affaires peu attractif

Un environnement des affaires peu attractif

A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 607

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

éditorial

Un environnement des affaires peu attractif

Un environnement des affaires peu attractif

A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.
  • Journal n° 607

  • Dossiers Pédagogiques