Le 30 août, l’organisation NAD (Nouvelle Action pour le Développement) a lancé officiellement ses activités sous le thème : « Passons de la mentalité des manipulations destructives à celle de la créativité et de la productivité contre le chômage et la pauvreté ». Joseph Manirafasha, DG de NAD promet que des efforts seront déployés pour endiguer la pauvreté et le chômage
« Les jeunes peuvent être des bâtisseurs de la paix comme ils peuvent en être des destructeurs », indique Joseph Manirafasha, représentant légal de NAD. Il précise que ces burundais d’aujourd’hui et de demain sont manipulés par les politiciens qui profitent de leur ignorance, du chômage qui les hante et de la pauvreté qui le gangrène pour les utiliser afin d’atteindre leurs objectifs.
Manirafasha souhaite que ces jeunes ne soient plus utilisés à cette fin, mais plutôt apportent une pierre à l’édifice du développement. Et cela par des initiatives créatives et productives pour une lutte efficace contre le chômage et la pauvreté.
Sous la devise « De grandes solutions aux grands problèmes à travers de grandes actions », l’organisation NAD s’avère un cadre renforcé pour y arriver avec autour de lui des associations, des réseaux ou collectifs d’associations formés à des fins de développement.
Pour atteindre son objectif qui est d’éradiquer les manipulations politiciennes, la pauvreté et le chômage, NAD doit promouvoir une mentalité de création, de productivité, de compétitivité et d’excellence, indique M. Manirafasha. Il fait savoir que cette organisation initie et encourage des activités qui génèrent des revenus. La Nouvelle Action pour le Développement œuvre à transformer les énergies de la jeunesse plutôt en force de construction qu’en celle de destruction, ajoute Manirafasha. A la question de savoir quelle force a la NAD par rapport aux associations qui œuvraient avant elle dans le domaine de la lutte contre le chômage, M. Manirafasha répond que les jeunes constituent une grande force avant d’ajouter que la NAD cherchera des bailleurs pour le financement de ce projet.
Les jeunes doivent savoir qu’il n’y a pas de sot métier
« Ne sous-estimer pas le travail car, comme le dit un adage français, le travail ennoblit l’homme », conseille Mme Jeanne Ngendakumana, directrice de l’école primaire « Ami de Chine ». Elle interpelle les jeunes à ne pas sous-estimer le travail, mais déplore le fait qu’il y ait des jeunes qui passent des heures et des heures sur les « ligalas » alors qu’ils ont des diplômes car, se lamentent-ils, avec leurs diplômes, ils ne peuvent pas vendre des tomates ou de la braise. Mme jeanne les encourage même à devenir des torchonneurs professionnels voire des Plantons pourvu qu’ils gagnent de l’argent pour subvenir à leurs besoins.
Emmanuel Nduwarugira, directeur général de l’OBEM (Office Burundais pour l’Emploi et la Main d’œuvre) informe que cette direction aide les demandeurs d’emplois à connaître l’entreprise ou l’institution qui est en quête d’un travailleur. Pour lui, il suffit de se faire enregistrer auprès de cet office pour que ce dernier donne la carte de demandeur d’emploi à l’enregistré. M.Nduwarugira déplore en outre le fait que peu de gens viennent s’inscrire auprès de l’office et profite de l’occasion pour inviter ces derniers à s’informer auprès de de l’office. Il saisit aussi cette opportunité pour inciter les annonceurs qui ont des avis d’appels d’offres de les faire passer par cet office.
Signalons que NAD opère à travers six axes techniques de travail dont PESTIC (Paix ,Education ,Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication), JUGEDH (Justice, Gouvernance, Equité, Dignité et Humanité ), EDD (Environnement et Développement Durable),SBE (Santé et Bien Etre), ATI (Affaires, Tourisme, et Investissements) CMSL (Culture, Mœurs, Sport et Loisirs).
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