Editorial

La microfinance : Un levier de développement

L’inclusion financière de la population, c’est-à-dire l’accès aux services financiers tels que la microfinance est un enjeu important pour le Burundi en vue de soutenir le développement d’un tissu de petites et moyennes entreprises (PME), source de dynamisme économique de création d’emplois et de revenus.

Bella Sonia Ndamiye, Directrice de publication

Les services de microfinance, lorsqu’ils sont bien adaptés aux besoins des clients, ont un impact positif sur les populations pauvres qui peuvent sécuriser leur épargne, saisir les opportunités entrepreneuriales ou investir dans des biens durables.

La microfinance peut servir de levier de développement pour les populations pauvres, mais aussi comme instrument de proximité dans le cadre de la politique de décentralisation, de développement communautaire et de lutte contre la pauvreté.

En effet, le crédit permet généralement et quand il est bien utilisé une augmentation de revenus, une amélioration des conditions de vie et, le cas échéant, la création d’emplois autonome chez les plus démunis.

Malheureusement, au niveau du secteur informel, des pratiques endogènes d’épargnes et de crédit existent tout aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain. Ces pratiques revêttent  essentiellement les forme d’entraide, de tontines et de prêts à des taux d’intérêt très élevés.

En vue d’améliorer l’accès aux services financiers pour la population exclue du système bancaire classique, il est judicieux que l’administration contribue à une couverture géographique forte et équitable du territoire et veille à ce qu’il y ait un équilibre de l’offre des services financiers entre les zones rurales et les zones urbaines.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.
  • Journal n° 606

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