Santé/Nutrition

L’Afrique à la quête de sa souveraineté alimentaire

L’insécurité alimentaire  plane sur l’ensemble des pays africains.  Les chefs d’Etats tentent de mobiliser afin de libérer le potentiel alimentaire de l’Afrique. D’ici 2030, la production agricole pourrait atteindre mille milliards USD. Le journal Burundi Eco revient sur les grandes conclusions du sommet de Dakar.

 

L’Afrique a besoin de financements conséquents pour augmenter la productivité agricole, soutenir les infrastructures, les systèmes agricoles adaptés au climat.

 

La capitale sénégalaise vient d’abriter un sommet dédié à l’alimentation en Afrique. Cette rencontre des chefs d’Etats et de gouvernements africains avec les partenaires au développement s’est clôturée sur une note positive. « Les partenaires au développement se sont convenus d’investir 30 milliards USD pour soutenir la détermination du continent à stimuler la productivité agricole et à devenir un grenier pour le monde », lit-on sur le site de la Banque Africaine de Développement (BAD).

Au cours des cinq prochaines années, la BAD compte injecter  10 milliards de dollars dans le secteur agricole tandis que la Banque islamique de développement a promis 5 milliards de dollars a l’Afrique.

L’Afrique, grenier du monde ?

L’Afrique est en proie à l’insécurité alimentaire. « Un tiers des 828 millions de personnes souffrant de la faim dans le monde se trouve en Afrique », apprend-on de la déclaration de Dakar sur la souveraineté alimentaire et la résilience.  Cette crise récurrente est exacerbée par les effets de la pandémie de Covid-19 et la crise russo-ukrainienne.

Cependant, l’Afrique abrite environ 65% des terres arables non cultivées restantes dans le monde. Elle a le potentiel de produire suffisamment pour se nourrir elle-même et contribuer à nourrir le reste du monde.

Mobilisation des financements

La production agricole de l’Afrique pourrait passer de 280 milliards USD par an actuellement à mille milliards USD d’ici 2030. Il suffit de lever les obstacles et de mobiliser des financements supplémentaires. L’Afrique a besoin de financements conséquents pour augmenter la productivité agricole, soutenir les infrastructures, les systèmes agricoles adaptés au climat, etc.

Les chefs d’Etats et de gouvernements se sont engagés à instaurer des conseils consultatifs présidentiels de haut niveau pour superviser la mise en œuvre des pactes. En outre, les pays doivent allouer au moins 10 % des dépenses publiques à l’agriculture.

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Journal Burundi Eco.

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Un environnement des affaires peu attractif

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A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.

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