Santé

Le cancer du sein : curable après être diagnostiqué et traité à temps

Une femme sur huit a un risque de développer le cancer du sein. Cependant, cette maladie est guérissable une fois diagnostiquée et traité tôt comme le précise Dr Tania Gahama Ineza, présidente de l’association « Uzima » dans le cadre d’octobre rose. Elle revient sur les signes, les facteurs et la diminution des risques d’attraper ce cancer…

Dr Tania Gahama Ineza, présidente de l’Association Uzima : « Le cancer du sein est curable. Il suffit de se faire soigner ».

« Même si nous n’avons pas de chiffres, le cancer du sein est une réalité dans le pays. Il est au 2ème rang parmi les cancers les plus fréquents au monde et au 1er rang chez les femmes », explique Dr Tania Gahama Ineza, présidente de l’association Uzima. C’était lors d’un atelier de sensibilisation des journalistes sur le cancer du sein organisé par l’association « Uzima » en collaboration avec l’Association Burundaise des Femmes Journalistes (AFJO), mardi le 31 octobre 2023.

Pour elle, toutes les femmes peuvent développer le cancer du sein. Toutefois, martèle Dr Tania Gahama Ineza, les risques d’attraper cette maladie diffèrent d’une femme à une autre. Et de faire remarquer : « Les hommes peuvent également développer le cancer du sein ».

12 signes signalent le début du cancer du sein

La présidente de l’association « Uzima » indique que les signes précurseurs du cancer du sein sont notamment, la masse épaisse, la fossette, la croûte du mamelon, le rouge ou chaud, le liquide inhabituel, les lésions, la bosse, la veine grossie, le mamelon enfoncé, la forme ou la taille modifiée, une peau d’orange et la grosseur dure.

Dr Tania Gahama Ineza informe que les risques d’attraper le cancer du sein augmentent avec l’âge, l’obésité, la consommation de l’alcool, la ménopause ou la génétique.

Pour diminuer les risques d’attraper le cancer du sein, elle conseille d’éviter de fumer, de contrôler le poids, de faire l’exercice physique régulièrement, de prendre une alimentation saine (consommer les légumes, les fruits et éviter des aliments gras), d’allaiter l’enfant sur une longue période et d’éviter de boire beaucoup d’alcool.

« L’auto-examen et la mammographie permettent un diagnostic précoce. Cela afin de lutter contre le cancer du sein », avise-t-elle avant de rappeler que d’autres examens nécessaires pour le diagnostic du cancer du sein sont l’échographie, le scanner et la biopsie.

Un cancer pour les adultes

Dr Tania Gahama Ineza confirme que les enfants ne contractent pas le cancer du sein. C’est pourquoi, souligne-t-elle, une maman porteuse du cancer du sein ne peut pas avoir peur de sevrer son enfant avec motif qu’elle peut transmettre le cancer à celui-ci.

Seulement, rappelle-t-elle, le cancer du sein est génétique. Pour traiter le cancer du sein, dit Dr Gahama Ineza, il faut faire recours à la chimiothérapie, à la chirurgie, à la radiothérapie ou à la prise des médicaments. Et de déplorer que la radiothérapie n’existe pas dans le pays. Là où elle existe, elle est chère, notifie-t-elle.

La présidente de l’association « Uzima » regrette également le manque de médecins spécialistes et de techniciens spécialisés (infirmiers) dans le cancer du sein, le manque de laborantins, un accès cher aux soins…Toutefois, conclut-t-elle, le cancer du sein est curable. Il suffit de se faire soigner, surtout que traiter le sein a deux objectifs. Un objectif curatif et un objectif palliatif.

A propos de l'auteur

Mélance Maniragaba.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Un environnement des affaires peu attractif

Un environnement des affaires peu attractif

A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 607

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

  • éditorial

    Un environnement des affaires peu attractif

    Un environnement des affaires peu attractif

    A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.
  • Journal n° 607

  • Dossiers Pédagogiques