Médias

« Les médias doivent être au service du citoyen »

L’organisation  de la société civile «Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités»(PARCEM) a mis en place un observatoire du  fonctionnement des médias et du Conseil National de la Communication (CNC), un organe qui permettra de suivre de près si les médias remplissent leur rôle de former, d’informer et de divertir

« Nous voulons rappeler l’importance des médias dans le développement socio-économique du pays ainsi que la place prépondérante de la démocratie et de l’accès à l’information», a révélé Faustin Ndikumana, président du Parcem. Les médias facilitent l’expression de différentes opinions, permettent le débat contradictoire. Et de ce débat d’idées jaillit la lumière. «Les médias jouent un grand rôle dans l’éducation citoyenne et c’est à travers ces canaux d’information que s’exprime la redevabilité des dirigeants», indique-t-il  avant d’ajouter que la promotion de la liberté de la presse et l’accès équitable des différentes opinions socio-politiques aux médias est de nature à analyser  si aucun organe de presse n’enfreint  la loi.

Faustin Ndikumana, président du Parcem : «Les médias jouent un grand rôle dans l’éducation citoyenne et c’est à travers ces canaux d’information que s’exprime la redevabilité des dirigeants»

«Les médias sont d’une importance capitale. Nous nous réjouissons aussi que le gouvernement ait mis sur pied un organe de régulation des médias qui est le Conseil National de la Communication (CNC) dont la mission principale est de veiller à la liberté de la communication dans le respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs», a précisé M. Faustin Ndikumana. Le Parcem voudrait que cet organe communique régulièrement sur certains cas litigieux pour en donner l’information nécessaire.

Considérer les gens au même pied d’égalité, une priorité des médias

Parcem informe que  par la mise en place de cet observatoire, elle veut  inviter le CNC à donner conseil aux médias pour donner libre accès à tout le monde dans la diversité des opinions. La loi stipule que chaque médium doit garantir le libre accès de diverses opinions à ces médias de façon équitable. Le CNC est appelé à commanditer une enquête sur les émissions et l’actualité pour voir si cette équité est réelle.

Le droit de réponse doit aussi être respecté

L’article 68 sur la loi de la presse stipule que «le droit de réponse consiste pour une personne physique ou morale lésée à s’exprimer lui-même ou son porte-parole sur une opinion ou une information qui a porté atteinte à sa personne et à ses intérêts». Ndikumana donne l’exemple de la radio Rema Fm qui lui a refusé le droit de réponse quand le nom de son organisation a été cité  dans l’émission «Akabirya».

Selon Claude Nkurunziza, directeur de la radio Rema Fm, le médium n’est pas obligé d’accorder le droit de réponse à tout le monde cité dans une émission si des propos diffamatoire n’ont pas été tenus à son égard.

Parcem invite  les médias au professionnalisme et à la compétence en ayant à l’esprit l’éthique et la déontologie journalistique et à ne pas se laisser manipuler, éviter l’achat de conscience et à rester indépendant dans l’exercice leur métier tout en respectant la loi.

A propos de l'auteur

Bonaparte Sengabo.

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