Integration régionale

Aux burundais de tenter la chance

David Mitchell, gérant de LIFT Fund : « « N’hésitez pas à présenter un projet qui existe déjà dans d’autres pays de la CAE lorsque celui-ci est nouveau dans le vôtre et surtout s’il est innovant »

David Mitchell, gérant de LIFT Fund : « « N’hésitez pas à présenter un projet qui existe déjà dans d’autres pays de la CAE lorsque celui-ci est nouveau dans le vôtre et surtout s’il est innovant »

Alors que le Burundi n’avait pas eu la chance de bénéficier du financement du LIFT FUND lors de la 1ère édition, un atelier d’information sur ce fonds a été organisé le 10 mai 2016 à Bujumbura. Cela, afin d’inciter les burundais à maximiser plus les chances de la 2ème édition.

 

 Selon David Mitchell, gérant de LIFT FUND, le LIFT est un projet de TradeMark East Africa (TMEA) visant à stimuler la création de produits de transport et logistiques innovants. Ceux-ci vont permettre l’amélioration de l’efficacité et de la qualité des services au sein de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE). « LIFT invite les sociétés privées opérant dans ce secteur, celles qui fournissent des services et qui ont l’intention d’opérer dans la CAE à présenter des notes conceptuelles des projets. Des subventions comprises entre 150.000 USD et 1.000.000 USD seront accordées aux candidats retenus qui devront fournir des fonds de contrepartie d’au moins 50% de la valeur », déclare-t-il.  David Mitchelli estime que le Burundi et le Rwanda peuvent être pris au même pied d’égalité que les autres pays de la CAE lors de la 2ème édition. Il signale cela car les projets de ces deux pays n’ont pas été retenus être financés à la 1ère édition. Et de tranquilliser : « N’hésitez pas à présenter un projet qui existe déjà dans d’autres pays de la CAE lorsque celui-ci est nouveau dans le vôtre et surtout s’il est innovant »

 

 Importance d’être ouvert

 David Mitchell fait remarquer que le projet LIFT fait face à un problème d’accès à l’information. Il signale que si un projet est approuvé, il doit être clair. « Le projet ne doit pas être nouveau. Il doit justifier des flux de trésorerie, montrer que le projet a des clients,… », précise-t-il. Et de rassurer : « Nous demandons cela car le risque est partagé. Les données sont également confidentielles ». Cependant, il indique que même les entreprises qui n’ont pas de fonds de contrepartie ou nouvellement créées peuvent communiquer leurs projets au LIFT. « Ce dernier est à leur disposition pour un appui technique », renchérit-il.

 

 « C’est possible »

 Pierre Claver Nduwumwami, directeur de Burundi Business Incubator (BBIN) certifie que les projets originaires du Burundi peuvent être financés lors de cette 2ème édition du LIFT. Seulement il invite ceux qui ont des projets innovants à les rédiger à temps, à poser des questions à ceux qui ont de l’expérience, à se faire corriger et à les déposer à temps.

Le dépôt des candidatures restera ouvert pour la soumission des notes conceptuelles des projets du 18 avril au  12 août 2016.

 

 

A propos de l'auteur

Mélance Maniragaba.

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