Santé

Lutte contre le paludisme : Vers le renforcement de l’approche communautaire

 Maladie mortelle, le paludisme est un problème majeur de santé publique au Burundi. Selon les données du Système National d’Information Sanitaire (SNIS), ce fléau constituait la première cause de morbidité et de mortalité en 2021, avec une incidence de 537,6 pour 1 000 habitants. Il représentait 44,1 % des consultations médicales et 59,4 % des décès hospitaliers cette année-là. Cependant, le soutien des USA à travers l’USAID passe de 8 millions USD à 15 millions USD en vue de lutter contre le paludisme.

Le Burundi s’apprête à accueillir 500 000 doses de vaccin contre le paludisme au mois de juillet de l’année en cours .

Depuis 2010, les Etats-Unis d’Amérique à travers l’USAID ont investi 127 millions USD dans la lutte contre le paludisme au Burundi en se concentrant sur la lutte antivectorielle, la prévention, la gestion des cas de paludisme, le changement des comportements sociaux et l’achat des produits de base. Cela a été indiqué par Dr David Walton, coordinateur Américain pour la lutte contre le paludisme dans une conférence de presse tenue jeudi le 08 février 2024. C’est le moment où ce jour-là une délégation en provenance des Etats-Unis d’Amérique conduite par Walton a été accueilli par le ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida.

David Walton a fait savoir qu’avec la désignation du Burundi comme pays partenaire de l’Initiative Présidentielle sur le Paludisme (PMI), les interventions contre le paludisme se développeront de manière significative, le budget passant de 8 millions USD à 15 millions USD au cours de l’année 2024

500 000 doses de vaccins attendues

Le Burundi s’apprête à accueillir 500 000 doses de vaccin contre le paludisme au mois de juillet de l’année en cours. Walton a fait savoir que ces doses seront servies aux enfants dès le bas âge jusqu’à deux ans. 250 000 enfants venant de différents coins du pays recevront les doses de vaccin contre ce fléau.

Cependant, ces doses à elles seules ne peuvent pas éradiquer cette pathologie. Il suffit que les habitants changent leurs comportements en se protégeant contre cette maladie et que les hôpitaux disposent de matériels suffisants pour traiter cette maladie afin de bien soigner les malades.

Pour Dr Louise Mahan, Conseillère au sein du programme de lutte contre le paludisme à l’agence de l’USAID, il est nécessaire de communiquer les résultats des études aux habitants afin de les aider à changer les comportements. Et de plus, il faut qu’il y ait beaucoup d’engagement de la part des organisations locales pour plus de sensibilisation sur la lutte contre le paludisme.

 

A propos de l'auteur

Jonathan Nzoyibonera.

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