Développement

Municipalité de Bujumbura : Certaines routes sont dans un état de défectuosité inouïe

La plupart des routes en mairie de Bujumbura sont en piteux état malgré les efforts consentis par l’Etat pour les réhabiliter. Et les conséquences sont légion. Les véhicules tombent souvent en panne. La consommation en termes de carburant est excessive. Le temps mis pour boucler un trajet devient long. Les détails dans ce numéro

La plupart des routes en mairie de Bujumbura sont en piteux état malgré les efforts consentis par l’Etat pour les réhabiliter.

 

Dans la municipalité de Bujumbura, la population se lamente du fait que l’état de la plupart des routes sont en piteux état. Les exemples sont légion.

On cite à titre illustratif celui de la Route Nationale Bujumbura‐Bubanza (RN9), tronçon Rond-point des Nations Unies‐Mutakura‐Carama, celui de la route reliant les quartiers Cibitoke et Ngagara dénommée «Kuryakanyoni», celui de l’avenue des Etats Unis située au quartier Kigobe et celui de la route qui relie les quartiers Mutanga sud et Sororezo. Ces routes sont censées être macadamisées.

Pourtant, certaines d’entre elles ne sont pas goudronnées. C’est à titre d’exemple la RN 9, tronçon Rond-point des Nations Unies‐ Mutakura ‐Carama.

Les chauffeurs se lamentent

La route est pleine de nids de poule. Les chauffeurs contactés se lamentent que les conséquences sont énormes. Ils ont des difficultés à utiliser ce tronçon.  Ils se lamentent que les véhicules tombent souvent en panne suite à l’état pitoyable de cette route.

Ils perdent beaucoup de temps en route. Ce qui engendre des retards au travail. Ils utilisent aussi une grande quantité de carburant suite à cette situation.  Ils se demandent alors pourquoi ils paient la redevance routière.

Les élus du peuple abondent dans le même sens. Lors des questions orales à l’endroit du ministre ayant les infrastructures dans ses attributions programmées ces derniers jours, les parlementaires se sont inquiétés du fait que le tronçon Rond-point des Nations‐Unies Mutakura‐ Carama est dans un état très critique.

Que l ’ARB inverse la tendance !

Même le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye n’y est pas allé par quatre chemins. Lors de l’émission publique organisée le 29 décembre 2023, il a précisé que c’est déplorable que la plupart des routes soient en piteux état.

Pourtant, il a fait remarquer que cette situation se présente ainsi au moment où il y a beaucoup d’argent sur les comptes des institutions chargées de la réhabilitation et la construction des routes. A titre illustratif, il y a 11 milliards de FBu sur les comptes de l’Agence Routière du Burundi (ARB) et plus de 20 milliards de FBu sur les comptes de l’OBUHA.

Le chef de l’Etat ne comprend pas alors pourquoi les routes ne sont pas en train d’être réhabilitées et construites. Si les responsables de ces institutions organes ne changent pas de comportement, Ndayishimiye a fait savoir qu’il va les remplacer par d’autres qui sont plus performants.

Dieudonné Dukundane, ministre ayant les infrastructures dans ses attributions indique que pas mal de chantiers sont en cours pour inverser la tendance. Concernant le tronçon Rond-Point des Nations Unies‐ Mutakura‐ Carama, il a fait savoir que les procédures sont en cours pour enfin commencer les travaux.

Lors du Forum national sur le développement organisé par la présidence du 18 au 19 novembre 2021, il a été révélé que le développement des infrastructures, en l’occurrence les routes constitue un moteur de croissance des activités économiques.

Pourtant, il laisse entendre que le pays est confronté au problème lié à la maintenance du peu d’infrastructures dont le pays dispose sans oublier celui lié au financement.

Il a rappelé que sur un réseau routier national de plus de 1 000 km, dont seulement 40% sont dans un bon état.  Le reste nécessite des interventions urgentes.

Et de conclure que le pays a besoin de 1,2 milliards de dollars américains pour maintenir le réseau routier en bon état.

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A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

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