Cooperation

2,65 millions USD pour une assistance alimentaire

arton24

Le gouvernement du Japon vient d’accorder une nouvelle contribution au Programme Alimentaire Mondial (PAM). D’après un communiqué de presse conjoint, c’est pour fournir une assistance alimentaire et nutritionnelle immédiate à 53 500 personnes affectées par la crise socio-politique en cours au Burundi.

 

Selon ce communiqué, cette contribution sera utilisée par le PAM pour assister les personnes vulnérables, en insécurité alimentaire et affectées par la crise post-électorale en province de Rumonge dans le sud du pays. Les bénéficiaires proviendront de différentes catégories. Il s’agit de 700 familles qui recevront une assistance alimentaire les aidant à satisfaire leurs besoins alimentaires immédiats ainsi que 20 000 femmes enceintes et allaitantes. A ceux-là on ajoute des enfants de moins de 2 ans qui recevront des produits nutritionnels spéciaux pour prévenir la malnutrition aiguë.

 

Sauver des vies

 

« Les taux de malnutrition sont déjà alarmants au Burundi. Cette contribution vient à point nommé pour aider à sauver des vies les personnes qui ne peuvent pas se procurer une nourriture suffisante » a souligné Jacques Roy, directeur et représentant du PAM au Burundi, dans ce communiqué. Il remercie vivement le gouvernement japonais pour cette contribution qui va aider à renforcer le soutien pour les personnes plus vulnérables.

 

Le PAM a déjà fourni une assistance alimentaire d’urgence à 100 000 personnes dans les provinces de Kirundo et Makamba grâce aux contributions des autres donateurs. Ces contributions étaient limitées et n’avaient pas permis d’étendre l’assistance à toutes les provinces.

 

Une réaction rapide est cruciale

 

Selon ce communiqué, le gouvernement japonais, à travers sa mission diplomatique accréditée au Burundi, veut apaiser les souffrances de la population.

« Comme la malnutrition affecte le développement futur du pays, une réaction rapide est cruciale s’impose » a dit M.Tomio Sakamoto, chargé d’affaires à l’ambassade du Japon. Il précise que l’un des objectifs principaux du gouvernement du Japon est d’améliorer la sécurité humaine, y compris la mise en œuvre des mesures visant à lutter contre l’insécurité alimentaire chez les personnes vulnérables.

 

Il fait remarquer que cet objectif est stipulé dans la déclaration de Yokohama adoptée pendant la Conférence Internationale sur le Développement en Afrique de Tokyo. Et d’ajouter que c’est dans ce cadre que le gouvernement japonais travaille avec le PAM.

 

Le PAM envisage de soutenir 1,6 millions de personnes au Burundi. Cela à travers l’assistance aux personnes affectées par la crise socio-politique, les interventions nutritionnelles pour les personnes malnutries, les cantines scolaires ainsi que l’autonomisation des communautés pour la création d’actifs productifs et l’amélioration de la production agricole.Signalons que le Japon a déjà fourni plus de 300 millions USD en soutien au Burundi.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Un environnement des affaires peu attractif

Un environnement des affaires peu attractif

A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 607

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

éditorial

Un environnement des affaires peu attractif

Un environnement des affaires peu attractif

A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.
  • Journal n° 607

  • Dossiers Pédagogiques