Editorial

PDLE, fenêtre d’opportunités pour les demandeurs d’emplois

Le chômage endémique des jeunes est l’un des problèmes majeurs que connait le Burundi. Il constitue un frein au développement du pays, surtout que les jeunes constituent une frange majoritaire de la population burundaise.

Le Projet de Développement Local pour l’Emploi ( PDLE)  financé par la Banque Mondiale vient à point nommé. Plusieurs jeunes Burundais, dotés d’une qualification professionnelle et qui s’embourbent longtemps dans le chômage, constituent sur le long terme une bombe à retardement pour le Burundi.

Le désœuvrement de ces jeunes, ainsi laissés à eux-mêmes sans un minimum d’encadrement,  peut conduire beaucoup d’entre eux à diverses « déviations » sociales dans la mesure où cette situation de vulnérabilité sociale les expose à toute forme de manipulations.

Avec les 57 sous-projets qui seront exécutés dans le domaine des infrastructures, le Projet de Développement Local pour l’Emploi va contribuer à la réduction du taux de chômage avec plus d’un million d’emplois projetés à l’horizon 2020.

Le projet va contribuer à l’amélioration des conditions de vie de la population. Les activités prévues sous forme de Haute Intensité de Main d’Oeuvre (HIMO) vont stimuler le développement du petit commerce et des autres activités génératrices de revenus.

Nous saluons l’initiative de la Banque Mondiale qui a financé ce projet. Celui-ci va  appuyer les secteurs public et privé et contribuer à l’amélioration de l’accès à l’emploi et promouvoir ainsi le développement socio-économique du pays.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.
  • Journal n° 606

  • Dossiers Pédagogiques