Entrepreneuriat

Plaidoyer en faveur des jeunes demandeurs d’ emploi

emploi

Une table ronde des employeurs pour l’ emploi des jeunes a été organisée ce vendredi 16 décembre 2016 par Counterpart International/Burundi en collaboration avec Umuce Liaison Office. L’objectif est de créer un partenariat stratégique pour la promotion de l’emploi des jeunes, pilier de la stabilité et de la croissance économique.

« Compte tenu du nombre inquiétant de demandeurs d’ emploi , il est grand temps de conjuguer les efforts car les initiatives isolées ne peuvent pas aboutir » a indiqué Adrien Tuyaga, chargé du renforcement des capacités des jeunes chez Counterpart.

Ouvrir les portes aux stagiaires

emploi

 Isaac Ndayisenga, DG au ministère ayant la jeunesse dans ses attributions indique que les actions prioritaires pour l’emploi des jeunes seront communiqués aux employeurs

Armand Ndayiragije, chargé de la formation à Umuce Liaison Office, précise qu’il est important de savoir qui fait quoi dans le domaine de la création d’emplois pour les jeunes des jeunes et le partage d’expériences. «  Ce n’est pas le gouvernement seul ni les entrepreneurs seuls qui vont amener des solutions miracles à la question du chômage chez les jeunes au Burundi. Il faut que chaque partie prenante apporte sa pierre à l’édifice pour constituer quelque chose de solide et arriver à la réduction du chômage chez les jeunes », renchérit M. Ndayiragije. Il souligne que parmi les problèmes auxquels les jeunes demandeurs d’ emploi font face figure le manque d’expérience. Il demande aux employeurs d’accorder à ces jeunes au moins des stages, de les encadrer et de leur octroyer des certificats qui attestent que le stagiaire a acquis certaines connaissances et par conséquent une petite expérience à mettre sur le CV.

Du côté du gouvernement, Isaac Ndayisenga, directeur général au ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a salué cette initiative qui vient pallier aux problèmes liés à l’ emploi . Il fait savoir que le gouvernement a élaboré une politique nationale de la jeunesse. Il informe que bientôt les partenaires au développement et les différents intervenants dans la création de l’emploi vont avoir un document qui met en évidence les actions prioritaires pour l’ emploi des jeunes.

Il a demandé aux employeurs tant du secteur public que privé qu’il faut de communiquer les offres d’ emploi à l’Office Burundais de l’Emploi et de la Main d’œuvre (OBEM) afin d’accorder plus de chances aux jeunes qui sont à la recherche de l’ emploi . Il sollicite un partenariat entre les secteurs public et privé pour résoudre ensemble la question du chômage chez les jeunes.

Parmi les recommandations figurent la mise en place d’un cadre légal qui accompagne l’octroi des stages afin que les employeurs soient exonérés du paiement de l’impôt sur le revenu pour les stagiaires. A l’OBEM, il a été recommandé que cet office puisse actualiser les données des demandeurs d’emploi et les publier. Et aux jeunes, il a été demandé de s’adapter à la situation économique du pays et d’être aptes à profiter de toute occasion d’embauche qui s’offre à eux.

A la fin de cette table ronde, les employeurs ont été invités à prendre part à la foire pour l’ emploi des jeunes qui sera organisé du 12 au 13 janvier 2017.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Un environnement des affaires peu attractif

Un environnement des affaires peu attractif

A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 607

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

éditorial

Un environnement des affaires peu attractif

Un environnement des affaires peu attractif

A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.
  • Journal n° 607

  • Dossiers Pédagogiques