Editorial

Rapport Doing Business : Un baromètre du climat des affaires

Un climat des affaires efficient est essentiel pour le développement économique et social d’un pays. Le Burundi faisant partie des   189 économies évaluées selon le rapport de la Banque Mondiale «Doing Business», il s’est engagé depuis bientôt une décennie dans des réformes visant à améliorer l’environnement des affaires.

Bella Sonia Ndamiye, Directrice de publication

Malgré les nombreuses avancées enregistrées ces dernières années, le Burundi éprouve encore des défis dans l’amélioration du climat des affaires. La preuve en est que pour l’actuel Rapport Doing Business 2019, il a perdu 4 places. Et pourtant en 2013 le pays était parmi les 10 premiers pays réformateurs dans le monde.

Pourquoi ce recul ? Et pourtant, chaque année, les intervenants en matière d’amélioration du climat des affaires en général et les membres des Groupes Techniques de Travail en particulier sont toujours à l’œuvre et travaillent sans relâche pour identifier les mesures susceptibles de favoriser l’initiation de nouvelles réformes sur chaque indicateur du Doing Business.

Bien plus, les analyses de « Doing Business » prouvent clairement que l’Etat a un rôle central dans l’amélioration du climat des affaires.  Cela contribuerait à faire du Burundi un pays attractif pour les investissements et booster sa croissance économique.

Pour gagner ce pari, il faut que les différents groupes techniques de travail continuent sur la même lancée et redoublent d’ardeur dans leur noble mission de proposer des réformes à initier sur la majorité des indicateurs pour le bénéfice de la promotion de l’investissement et d’un secteur privé dynamique, générateur d’emplois et de revenus pour la population et, partant, de croissance économique pour notre pays.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.
  • Journal n° 606

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