Sport

Requiem pour la Casa Blanca

Malmené, malaxé et atrophié le Real de Madrid vient de subir une défaite cuisante au Parc des Princes, le stade du Paris Saint Germain (PSG). Burundi Eco propose à ses lecteurs une excursion dans la Ligue Des Champions européenne (LDC). Décorticage, décryptage de la  déculottée des hommes de Zinedine Zidane (Zizou pour les intimes)

Le Real de Madrid (également surnommé la Casa Blanca ou « Maison Blanche » en Français) a sombré. Le PSG (club français) qui était pourtant privé de son trident offensif (Neymar-Mbappé-Cavani) n’a fait qu’une bouffée du club espagnol sur un score sans appel de 3 buts à 0. La Casa Blanca a été dominé dans tous les compartiments du terrain. Offensivement, les poulains de Zizou (le coach du Real de Madrid) étaient très émoussés. Eden Hasard, le grand recru estival du Real de Madrid a été transparent tout le long du match. On aurait dit qu’il avait laissé tout son talent aux vestiaires. Benzema, en manque d’inspiration, n’a fait que déambuler sur le terrain. Résultat, presqu’aucun tir cadré et des attaques qui se terminaient en queue de poisson. Seul Gareth Bale a essayé de faire quelque chose. Mais à cause d’un contrôle fautif de la main, son but a été annulé après que l’arbitre ait consulté la VAR.

Il fallait débourser 1000 FBu pour assister au match PSG-Real Madrid à l’hôtel Niwakal de Nyakabiga. Un petit business s’est organisé autour de la retransmission des matchs de football européen, sans parler des maisons qui organisent des paris

Un milieu de terrain étouffé

Un des péchés du Real de Madrid aura été sa désorganisation au milieu du terrain. Kroos et Casemiro ont été l’ombre d’eux-mêmes. Incapable d’aligner trois passes, en infériorité physique et mental, le milieu récupérateur n’a opposé aucune résistance aux attaquants parisiens qui ne faisaient que se promener sur le terrain. Luka Modric, le tôlier madrilène a cruellement manqué à ses coéquipiers. A cause du manque de vivacité des médiateurs, la défense de la Casa Blanca a été vite débordée. Varane qui, d’habitude, ferme les espaces, a laissé Di Maria (un ancien du Real de Madrid) marqué le 1er but.

Ce dernier était dans une forme extraordinaire. Il a récidivé une dizaine de minutes plus tard en trompant la vigilance de Thibaut Courtois, le gardien madrilène qui avait toutes les peines du monde à garder son sang-froid. A la pause, le score était de 2 buts à 0. Mais Thomas Meunier enfoncera le clou en marquant le 3ème but sur une contre-attaque fulgurante pendant la 2ème mi-temps. L’entrée de la pépite brésilienne du Real, en l’occurrence Vinicius et de Lucas Vasquez vers la fin du match n’a pas permis au Real de Madrid de remonter la pente.

Un faux départ pour le Real Madrid

C’est vrai que la Casa Blanca était amputé d’une bonne partie de ses joueurs vedettes. Les Ramos, Modric, Marcelo, etc., ont beaucoup manqué à leur équipe. Mais il faut reconnaître que le PSG était dans une excellente forme.  Idrissa Gueye, Marquinhos et Thiago Silva ont mené la vie dure aux madrilènes.  Le Real aurait pu prendre une valise de buts si les grandes stars du PSG (Mbappé blessé et Neymar suspendu) avaient été alignées. C’est un mauvais départ pour les poulains de Zizou, même s’il ne s’agit que de la 1ère journée.

Néanmoins, cela a commencé à inquiéter les amateurs du ballon rond, a fortiori quand on sait que la Casa Blanca (le club le plus titré avec 13 coupes de la LCE) n’a pas pu franchir le cap des 8èmes de finale de cette compétition l’année passée.    

Le football européen, une aubaine pour les commerçants ?

La LDC est très suivie au monde entier. Le Burundi n’est pas en laisse. En général, les ‘’Bujumburois’’ suivent régulièrement les championnats européens. Ce qui fait le bonheur des maisons ayant les droits de retransmission telle que Canal +.  La LDC est le Graal, la crème de la crème qui draine des foules lors des grandes rencontres. Il fallait voir ce mercredi les foules se dirigeant vers les petites salles de retransmission des quartiers populaires de Bujumbura. Certaines d’entre elles se sont d’ailleurs fait un nom dans ce domaine. A Cibitoke, le Wembley Stadium a le vent en poupe tandis qu’à Nyakabiga, « Chez Seko » est « the place to be » pour les amateurs du ballon rond. Même les hôtels et les bars proposent désormais la projection des grandes rencontres pour attirer les clients. Il fallait débourser 1000 FBu pour assister au match PSG-Real de Madrid à l’hôtel Niwakal de Nyakabiga. Un petit business s’est organisé autour de la retransmission des matchs de football européens, sans parler des maisons qui organisent des paris sportifs.  

A propos de l'auteur

Parfait Nzeyimana.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Un environnement des affaires peu attractif

Un environnement des affaires peu attractif

A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 607

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

  • éditorial

    Un environnement des affaires peu attractif

    Un environnement des affaires peu attractif

    A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.
  • Journal n° 607

  • Dossiers Pédagogiques