Editorial

Le secteur minier, un tremplin pour le développement

Le Burundi regorge de beaucoup de ressources naturelles dont les gisements miniers. Cependant l’exploitation minière reste embryonnaire. Le constat actuel est que le secteur minier est caractérisé par des exploitations artisanales en pleine expansion et une exploitation moderne timide.

Bella Sonia Ndamiye, Rédactrice en chef a.i

La conséquence est que la contribution de ce secteur à la production nationale et à l’équilibre de la balance des paiements est encore faible par rapport aux recettes d’exportation et au PIB.

Il est néanmoins évident que si le Burundi mise beaucoup sur le secteur minier pour développer son économie, il est loin du bout du compte. Des infrastructures adéquates et une législation incitant les investisseurs à amener leurs capitaux dans notre pays sont des facteurs incontournables pour récolter les dividendes de notre sous-sol. Également, faut-il compter un temps fou entre l’exploration et l’exploitation pour bénéficier du pactole des mines.
Pour que l’exploitation minière devienne profitable au pays, il faut le faire dans la transparence basée sur l’identité des industries extractives.

Tel est l’objectif de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) qui établit des normes de gouvernance en matière de gestion des revenus émanant des ressources naturelles. On exige notamment des entreprises extractives qu’elles déclarent leurs versements aux Etats et que les gouvernements déclarent les revenus qu’ils tirent de l’exploitation minière.

Le Burundi comme d’autres pays africains devrait se mettre en conformité avec l’ITIE pour maîtriser la quantité des minerais exportée et leur apport dans le développement économique du pays.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.
  • Journal n° 606

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