Santé

Semaine Africaine de Vaccination

A l’occasion de la Semaine Africaine de Vaccination, le ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida organise une campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole. Cette campagne se déroule du 15 au 19 mai 2017. Sont visés plus de 4 millions d’enfants âgés de 9 mois à moins de 15 ans .

« Plus de 4 millions d’enfants seront vaccinés contre la rougeole et la rubéole, soit 41,9 % de la population burundaise », déclare Dr Bellejoie Louise Iriwacu, directeur technique ajointe du Programme Elargi de Vaccination lors d’un atelier média organisé à l’occasion de la Semaine Africaine de Vaccination. Il fait savoir que cette campagne concerne les enfants âgés de 9 mois à moins de 15 ans et qu’elle sera effectuée sur tout le territoire national à partir du 15 au 19 mai 2017 .Un nouveau vaccin combiné contre la rougeole et la rubéole sera administré, précise Dr Nijimbere.

Dr Olivier Nijimbere : « Les études ont montré que plus on reçoit le vaccin plus d’une fois, plus l’enfant est mieux protégé »

Pourquoi cette campagne

Dr Nijimbere informe que même si la population est habituée au vaccin contre la rougeole, les chiffres que le ministère enregistre chaque jour montrent qu’il y a une autre maladie qui n’était pas connue et qui peut causer des problèmes. Lorsque la maladie attrape une femme enceinte surtout au premier trimestre de la grossesse, elle peut provoquer des avortements ou des mort-nés. Elle peut aussi être responsable des malformations congénitales, fait-il remarquer.

Pour lui, le vaccin sera administré au niveau des centres de santé et au niveau d’autres sites identifiés par les provinces sanitaires et les districts sanitaires. Il sera aussi administré au niveau des écoles maternelles et fondamentales.

Lever les inquiétudes

Pour les parents qui pourront avoir une certaine réticence quant à l’administration de ce nouveau vaccin alors qu’ils avaient fait vacciner leurs enfants contre la rougeole, Dr Olivier Nijimbere les tranquillise : « Les études ont montré que plus on reçoit le vaccin plus d’une fois, plus l’enfant est mieux protégé. Pour lui, une seule dose ne peut pas suffire pour protéger toute la population. Il invite donc les parents à adhérer à ce vaccin en envoyant leurs enfants recevoir le vaccin dans les différents sites identifiés pour cette fin. Cela contribue à protéger tous les enfants et, partant, toute la population.

A la question de savoir la différence entre la rougeole et la rubéole, Dr.Nijimbere indique ces deux maladies sont apparentées. « Ce sont des maladies qui sont apparentées, mais qui ont des complications différentes », fait-il savoir. Il explique que pour les distinguer, il suffit de faire des tests de laboratoire. Lorsque ces deniers ne révèlent pas qu’il s’agit de la rougeole, on les continue pour identifier s’il s’agit du virus responsable de la rubéole.

Pour justifier pourquoi ce vaccin est administré aux enfants au lieu d’être administré  à leurs mères. Dr Nijimbere explique qu’il est destiné aux enfants parce que ce sont beaucoup plus exposés à ces maladies. De plus, un enfant non vacciné contamine les autres à travers la toux et l’éternuement.

Signalons cette semaine africaine de vaccination  sera la 7 ème  du genre et que le thème est qu’elle est célébrée sous le thème « La vaccination protège tout le monde, faites-vous vacciner ! »

A propos de l'auteur

Mathias Ntibarikure.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Un environnement des affaires peu attractif

Un environnement des affaires peu attractif

A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 607

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

éditorial

Un environnement des affaires peu attractif

Un environnement des affaires peu attractif

A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.
  • Journal n° 607

  • Dossiers Pédagogiques