Finance

Un montant de 100 millions USD au profit des PME

Un don de 100 millions USD a été  accordé au gouvernement du Burundi par l’IDA . Selon Audace Niyonzima, le ministre ayant les finances dans ses attributions, cette somme permettra de développer le secteur privé et par conséquent  de créer l’emploi

Audace Niyonzima, Ministre des Finances : «Le Burundi ne peut pas être un pays développé sans le développement du secteur privé».

L’assemblée nationale a adopté vendredi le 02 février 2024 un projet de loi portant ratification de l’Accord entre le Gouvernement du Burundi et l’IDA relatif à l’emploi  et à la transformation économique.   Au  total, un montant de 100 millions USD sera accordé au gouvernement du Burundi  pour améliorer l’accès des Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPMEs) au financement, et plus particulièrement  les organisations des femmes et des réfugiés afin de booster la création de l’emploi à travers ces MPMEs dans les chaines de valeur  ciblées.

Audace Niyonzima , le ministre des Finances , du Budget  et de la Planification Economique   qui a représenté le gouvernement du Burundi à l’hémicycle de Kigobe   fait savoir que le Burundi se dote d’un nouveau modèle  de croissance qui bénéficiera à la croissance du secteur privé pour consolider sa trajectoire dans le  développement.

Le développement du secteur privé, une priorité

«Le Burundi ne peut pas être un pays développé sans le développement du secteur privé», a-t-il expliqué avant de dire que ce projet pour la création de l’emploi et la transformation économique appuiera le développement d’un secteur privé responsable et générateur des revenus pour créer de la valeur ajoutée et des emplois pour MPMEs.

Selon lui, ce budget sera réparti en différentes composantes, notamment l’accès des MPMEs au marché et au développement des chaines de valeur, l’accès des MPMEs aux infrastructures  et l’inclusion financière ainsi que durable aux financements, mais aussi l’amélioration de la  résilience des MPMEs face au changement climatique.

Ainsi le ministre Niyonzima  a indiqué que 20 millions USD  assisteront  les communautés d’acceuil des refugiés .Cet Accord permettra aussi au Gouvernement du Burundi de construire 6 centres de santé et 8 marchés modernes, de repiquer 2.700 .000 plants d’arbres fruitiers, de  réhabiliter les routes  et de développer la filière lait à travers la distribution de 2.998 vaches dans les provinces de Makamba,Bubanza ,Bujumbura et Cibitoke.

Les députés ont demandé au ministre des Finances  d’assurer la bonne gestion de ce financement.

 

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A propos de l'auteur

Méchaël Tuyubahe.

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A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.

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