Société

Plan de réponse humanitaire: 856 000 personnes concernées

hygiène

Le ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale (au milieu), la représentante du FNUAP au Burundi, Mme Suzanne Mandong (à sa droite) et Arribas (à sa gauche) lors de la présentation du plan de réponse humanitaire.

Le plan de réponse humanitaire janvier- décembre 2017 indique que le volet Eau de l’Hygiène et Assainissement intervient plus dans les milieux ruraux et péri-urbains. Cela dans le but de réduire les taux de mortalité et de morbidité liés aux maladies d’origine hydrique résultant de l’insuffisance de services en eau, Hygiène et assainissement.

« La population ciblée bénéficiera d’un soutien en eau, hygiène et assainissement dans les provinces de Cibitoke et Kirundo ainsi que dans les provinces constituant la ceinture du choléra, notamment Bubanza,Bujumbura Rural et Mairie , Makamba et Rumonge » , précise le plan de réponse humanitaire. Ce dernier ajoute que dans les provinces de Muyinga, Ngozi, Rutana et Ruyigi.  230 000 personnes bénéficieront des activités de promotion de l’hygiène et de sensibilisation à la prévention des maladies liées au manque d’eau, poursuit-il. 

Le premier objectif du secteur Eau, Hygiène et Assainissement consiste à fournir une assistance d’urgence en eau. Ce plan inclut l’approvisionnement en eau, en infrastructures d’assainissement avec la construction des latrines d’urgences et en promotion de l’hygiène pour limiter la transmission des maladies d’origine hydrique et fécale.

Le même plan indique que le second objectif de ce secteur consistera à améliorer l’accès aux services Eau, Hygiène et Assainissement dans les écoles, les centres de santé et les centres de traitement de la malnutrition. Et cela dans les provinces où se remarque la prévalence des épidémies ou de malnutrition aigüe. Il indique que l’intervention sera axée sur la réhabilitation des points d’eau et d’infrastructures d’assainissement auxquelles s’ajoutent l’installation des points de lavage des mains et les campagnes de promotion de bonnes pratiques d’hygiène . Le plan de réponse humanitaire souligne que les acteurs en eau, hygiène et assainissement doivent prendre en compte les besoins spécifiques des femmes et des filles lors de la mise en œuvre de leurs activités.

Toujours d’après ce plan de réponse humanitaire, le 3 eme objectif concernera la prévention des maladies d’origine hydrique telles que le choléra ou la malaria .Pour y arriver, dit le plan, des campagnes de sensibilisation sur l’hygiène et l’assainissement seront organisées. Ces dernières seront axées sur la construction et la gestion des infrastructures en Eau, Hygiène et Assainissement au niveau communautaire.

Pour le plan de réponse, ce secteur mettra un accent particulier sur la collecte et l’analyse des informations. Et cela permettra de comprendre et de faire le lien avec les épidémies récurrentes de choléra et les autres maladies d’origine diarrhéique et la prévalence des maladies liées au manque d’un environnement salubre. Le secteur sera apte à mieux prioriser les zones d’intervention et adapter la réponse en fonction des besoins spécifiques de chaque zone afin de réduire les disparités en eau, hygiène et assainissement existantes dans le pays, insiste le plan.

Signalons que 8 millions USD sont nécessaires pour financer ce plan.

A propos de l'auteur

Mathias Ntibarikure.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 606

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.
  • Journal n° 606

  • Dossiers Pédagogiques