Editorial

La responsabilité sociale interpellée

L’existence des entreprises  publiques est une chose, mais la manière d’en assurer une gestion efficace et efficiente est une autre. La gestion des entreprises publiques doit être rigoureusement suivie pour revitaliser les finances de l’Etat.

Bella Sonia Ndamiye, Directrice de publication

Nul n’ignore que les entreprises publiques burundaises sont souvent critiquées pour la qualité de leur gestion. Malgré la présence des institutions chargées de prévenir et de réprimer la corruption entre autres l’Inspection Générale de l’Etat, la Brigade Spéciale Anti-corruption…, la corruption au sein des institutions et sociétés de l’Etat persistent.

Par ailleurs,  affirmer qu’on peut arrêter les malversations économiques seulement en mettant à profit le travail de ces institutions serait faire fi d’une incompréhension totale de la situation.

Pour améliorer la gestion des entreprises publiques, un  Projet de Renforcement des Capacités Institutionnelles pour l’Efficacité Gouvernementale a vu le jour. Objectif :   renforcer la gestion et le contrôle des dépenses publiques par la modernisation des administrations publiques. Nous osons espérer que si les institutions ou sociétés publiques étaient tenues à publier leurs réalisations de façon régulière,  il serait désormais relativement plus difficile voire impossible de dilapider la chose publique.

Mais la qualité des services et le rendement de  certaines  entreprises publiques nous révèlent  le contraire. Bien que la REGIDESO  soit dans le viseur des autorités  ces derniers jours et cela après  la visite du ministre de tutelle qui a promis de changer la donne dans peu de jours, les autres entreprises publiques ne doivent pas rire sous cape. La responsabilité et la redevabilité  incombe à tout un chacun. Cela en vue de développer les méthodes de gestion compatibles à l’intérêt public.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.
  • Journal n° 606

  • Dossiers Pédagogiques