Editorial

Pleins de potentialités

 

Le secteur thé au Burundi constitue un atout important de développement. En effet, le thé est le deuxième produit d’exportation au Burundi et

thé

Bella Sonia NDAMIYE

représente 10 à 15 % du total des exportations. Pour la deuxième fois, l’Office du Thé du Burundi (OTB) vient d’organiser une semaine dédiée au thé . Une occasion propice pour montrer l’importance de cette culture qui participe à l’apport des devises au pays et à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie des théiculteurs. La production a augmenté de 10 % et la qualité s’est nettement améliorée. La preuve en est que le thé du Burundi se classe deuxième sur le marché parmi les 11 pays africains producteurs du thé qui se commercialise aux enchères de Mombasa (Kenya).

L’OTB ne s’arrête pas à l’augmentation de la quantité et de la qualité seulement. Les innovations ne manquent pas. Il se focalise sur la diversification des produits dérivés. A côté du thé noir, bientôt le thé vert sera mis sur le marché local et international. Et tout cela dans le but d’augmenter ses recettes d’exportations qui se chiffraient déjà à 32 millions de dollars américains en 2015.

Avec la libéralisation de la filière thé en 2011, cette culture intéresse les paysans aujourd’hui plus qu’hier. Les premiers bénéficiaires directs de cette libéralisation sont les théiculteurs burundais qui ont vu le prix de la feuille verte revu à la hausse.

L’ouverture au monde extérieur est nécessaire pour encourager une compétition interne authentique dans une petite économie comme celle du Burundi et assurer le développement harmonieux du secteur privé.

La filière thé est porteuse d’avenir pour le Burundi. Il importe d’explorer toutes les potentialités de cette culture qui, d’après plusieurs études, semblent jouer un rôle protecteur contre certains cancers dont celui de la gorge et celui de la prostate et un ralentissement de l’évolution de certaines maladies dont celle de Parkinson.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.
  • Journal n° 606

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