Actualité Régionale

Un nouveau-né dans le Corridor Central

La requête de la République du Malawi d’intégrer l’Agence de Facilitation du Transport de Transit du Corridor Central (AFTTCC) a été approuvée par le conseil interministériel de ladite agence. C’était lors de la 12ème réunion ordinaire du conseil interministériel de l’AFTTCC tenue vendredi le 16 juin 2023 à Bujumbura. Cela a été également une occasion pour le Burundi de passer à la présidence du conseil interministériel

La République du Malawi est devenue membre du Corridor Central le 16 juin 2023,faisant ainsi passer le nombre des Etats membres de cinq à six.

« Plus nous sommes réunis, plus sommes ensembles, plus nous devenons forts. Ce qui donne de meilleurs résultats pour le bien des populations bénéficiaires », explique Me Flory Okanju, Secrétaire Exécutif de l’Agence de Facilitation du Transport de Transit du Corridor Central (AFTTCC).

Et de se réjouir : « Aujourd’hui, nous avons eu le privilège et l’honneur d’accepter lors de cette 12ème réunion du conseil interministériel de l’AFTTCC la requête de la République du Malawi de faire partie des Etats membres du Corridor Central. Ce qui fait passer le nombre des Etats membres du Corridor de cinq à six. Même les autres Etats comme la Zambie qui utilisent le port de Dar-es-Salaam sont invités à intégrer le corridor et à constituer ensemble une force ».

Le patron du Corridor Central est revenu également sur les grands projets prévus dans le budget de l’année prochaine, notamment : la coordination du projet tripartite de chemin de fer reliant la Tanzanie, le Burundi et la République Démocratique du Congo (RDC), les études de faisabilité pour la construction des aires de stationnement au Rwanda, la formation des étudiants capitaines et d’autres ingénieurs à l’Institut maritime de Dar-es-Salaam…

Opérationnalisation de l’intégration

Jacob Hara, ministre des Transports et des Travaux Publics de la République du Malawi indique que la phase d’accession au Corridor Central ouvre encore des opportunités pour l’établissement de la Zone de Libre Echange Continentale, soit l’accélération de la croissance économique et le le travail pour une seule cause qui est le développement du transport.

Et de renchérir : « Certains documents restent dans les tiroirs. Nous souhaitions que notre intégration soit effective et opérationnelle »

Améliorer la connectivité des Etats

Marie Chantal Nijimbere, ministre Burundais du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme, devenue présidente du conseil des ministres de l’AFTTCC a fait remarquer que ses ambitions se trouvent dans le plan stratégique quinquennal 2021-2025 de l’agence.

Elle rappelle qu’elle priorisera la connectivité des Etats, soit le projet tripartite de construction de chemin de fer et inciter la République de Zambie à devenir membre à part entière du Corridor central.

 

A propos de l'auteur

Mélance Maniragaba.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

Un commentaire
  • I am interested to know how Malawi will benefit from being a CCTFA member? Why has Malawi decided to join CCTTFA now than before?

Les commentaires sont fermés.

éditorial

Un environnement des affaires peu attractif

Un environnement des affaires peu attractif

A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 607

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

éditorial

Un environnement des affaires peu attractif

Un environnement des affaires peu attractif

A l’instar des autres pays, le Burundi se lance dans le redressement de son économie pour améliorer les conditions de vie des populations et réduire les inégalités sociales. Ainsi, « le pays s’est engagé sur la voie de la transformation économique de manière à augmenter et diversifier la production sans entraver l’équilibre écologique », a déclaré le président de la République Evariste Ndayishimiye lors du sommet des chefs des Etats tenu à Nairobi le mois précédents. La campagne de lutte contre la pauvreté pour aspirer à la prospérité partagée et un développement durable se heurte à des défis de taille. Même si le gouvernement s’est donné un pari de l’émergence endéans 16 ans, à travers sa nouvelle « Vision d’un Burundi Emergent en 2040 et Développé en 2060 », l’économie nationale est plus que jamais exposée aux chocs extérieures.
  • Journal n° 607

  • Dossiers Pédagogiques