Editorial

Vers la redynamisation du marché Ngagara II

Le marché Ngagara II communément appelé marché Cotebu a été construit pour accueillir provisoirement les commerçants sinistrés du marché central de Bujumbura. Mais depuis son inauguration en février 2015, il n’a pas été dynamique comme l’ex-marché central. Et voilà que le début du mois de juillet sonne comme une résurrection pour le marché Ngagara II et une mort certaine pour la place communément appelée « Grenier du Burundi » et la gare du Nord. Et cela suite au déménagement des commerçants qui exerçaient à la place dite « Grenier du Burundi » vers le marché Ngagara II et le déménagement du parking de la gare du Nord vers ce même marché. Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Le marché Ngagara II connait une ambiance à vous couper le souffle. Il est plus actif que jamais. L’intérieur est plein de commerçants et les alentours occupés par les bus de transport vers l’intérieur du pays.Plus d’espace vide. La place disponible est sursaturée.

grand Imbo

Bella Sonia NDAMIYE, Rédactrice en chef a.i

Nonobstant tout n’est pas rose. Tout a été fait à la hâte et la viabilisation de la place laisse à désirer. Une attention particulière doit être portée sur les vendeuses qui sont autour du marché. Le constat est qu’elles sont installées tout près de la chaussée. Cela constitue un danger pour elles car, une fois qu’un véhicule de passage trébuche, ces vendeuses pourraient être cognées. Un autre constat est que les passagers ne parviennent pas à s’orienter facilement. Les bus et les taxi-voitures qui assurent le transport vers différents endroits de l’intérieur du pays sont garés au même endroit. Aucune pancarte n’est là pour orienter les passagers.

Qu’en-est-il des conditions d’hygiène à cet endroit qui vient d’être surabondé? De toutes les façons elles sont à craindre surtout que les commerçants,les clients et les passants utilisent les latrines construites uniquement pour les commerçants du marché Ngagara II. Il est urgent de penser à l’aménagement des lieux. Sinon, le risque d’attraper les maladies liées aux mauvaises conditions d’hygiène est grand.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.
  • Journal n° 606

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