Agriculture

Développement des coopératives à Kayanza : Le rôle de la femme est indéniable

Les responsables de la fédération des coopératives de la province de Kayanza affirment que le rôle de la femme dans le développement des coopératives est remarquable. Elles se donnent corps et âme dans leur travail quotidien plus que les hommes. Et cette province compte 836 coopératives dont 262 sont dirigées par des femmes

Rosine Nsabimana, présidente de la Fédération des coopératives de Kayanza ꓽ « le rôle de la femme dans le développement des coopératives est remarquable ».

 

Les femmes qui travaillent dans les coopératives de la province de Kayanza se réjouissent du fait qu’elles parviennent à prendre en charge leurs familles grâce aux revenus qu’elles engrangent après avoir travaillé dans les champs de ces coopératives.

L’exemple est celui de Mme Crescence Nshimirimana, âgée de 35 ans rencontrée dans les champs de l’une des coopératives de Kayanza située tout près du lycée de Kayanza.  Cette femme affirme qu’elle parvient à prendre en charge ses enfants dont 4 filles et un garçon.

Caroline Muhimpundu, âgée de 32 ans abonde dans le même sens.  « C’est grâce à l’argent que les gestionnaires des coopératives me paient que je peux acheter des vivres et des habits à mes enfants», indique-t-elle.

Avec les mêmes revenus, ces dernières indiquent aussi qu’elles s’achètent des habits et des produits de beauté.

Quand les femmes sont assidues au travail

Rosine Nsabimana, présidente de la Fédération des coopératives de Kayanza indique que le rôle de la femme dans le développement des coopératives est remarquable.  «Les femmes s’impliquent beaucoup plus au travail par rapport aux hommes. Elles sont très responsables.  Elles se comportent comme si c’étaient leurs coopératives et que la récolte leur appartenait », argue-t-elle.

Ce sont d’ailleurs les femmes qui sont plus nombreuses dans les champs, confie-t-elle.

Selon elle, c’est la raison pour laquelle les performances des coopératives de la province de Kayanza vont crescendo.  La part des femmes dans cette performance est remarquable.

Les femmes sont de bonnes gestionnaires

Victor Hasabumutima, président du conseil d’administration de la fédération des coopératives de la province de Kayanza n’y va pas par quatre chemins.  Selon lui, il a été même constaté que les coopératives gérées par les femmes sont plus performantes.

L’exemple le plus emblématique est celui de la coopérative située sur la colline Musonge.  Selon Hasabumutima, elle est très développée.

Les responsables de la fédération des coopératives de la province Kayanza affirment que le rôle de la femme dans le développement des coopératives est indéniable.

 

Il fait remarquer que la fédération des coopératives de la province de Kayanza est alors composée de 836 coopératives dont 262 sont dirigées par des femmes.

Sur 9 unions des coopératives de la province de Kayanza, 2 sont dirigées par des femmes.

Et Hasabumutima de souligner que dans ces coopératives, on pratique l’agriculture, l’élevage, le commerce et la transformation agroalimentaire.

Le jour de notre visite, il a fait savoir que la fédération des coopératives de la province Kayanza avait déjà planté 38 ha de mais hybrides dans la commune Kaborere, 10 ha de maïs dans les champs du Bureau Provincial de l’Environnement, de l’Agriculture et de l ’Elevage de la province de Kayanza, etc. Et d’ajouter de grandes étendues des cultures de pomme de terre et de Soja.

A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 606

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.
  • Journal n° 606

  • Dossiers Pédagogiques