Cooperation

Développement industriel : La Tunisie, un cas d’école pour le Burundi?

Le Burundi veut accélérer le processus d’industrialisation. En ce sens, un accord de coopération entre le gouvernement du Burundi et celui de la Tunisie vient d’être adopté par le conseil des ministres.

Le Ministre des affaires étrangères et son homologue Tunisien lors de la signature d’un accord de coopération entre ces deux pays.

Le Burundi souhaite se doter d’industries modernes pour booster son économie. Dans ce cas, il doit collaborer avec des pays plus avancés. Les pays sous-développés doivent coopérer avec les pays développés pour bénéficier de leur part le transfert des technologies modernes ou les moyens à utiliser pour qu’il y ait une meilleure croissance économique, une compétitivité industrielle à toute épreuve, lit-on dans le communiqué sanctionnant le conseil des ministres du 15 Mars 2023.

C’est dans ce sens que le ministre burundais des affaires étrangères et de la coopération au développement a signé un accord de coopération avec son homologue tunisien en Novembre 2022 à Djerba.

Une économie dépendante de l’exploitation minière et industrielle ?

La Tunisie possède un grand nombre d’entreprise œuvrant dans différents secteurs, entre autres le secteur minier, le secteur énergétique, l’agroalimentaire, les industries pharmaceutique, l’industrie automobile, …

Entre 1960 et 1970, l’industrie minière était très diversifiée et performante. Mais, depuis 2005, les mines ont été fermés. L’industrie minérale extractive se limite aujourd’hui aux seuls gîtes de fer de Jerissa et de Tamera.

Une économie en pleine crise

D’après nos confrères de France 24, la Tunisie traverse actuellement une pire crise économique. Entre 2019 et 2021, la Tunisie a vu sa dette publique augmenter jusqu’à 32 milliards d’euros, soit 85,5 % du PIB.

En 2022,l’inflation a dépassé 10%  dans un contexte de volatilité des prix des matières premières. Le pays connait une hausse des prix des denrées alimentaires, notamment la viande, les œufs et les huiles, suite à la crise russo-ukrainienne qui perdure.

La diplomatie économique est-elle en marche ?

Compte tenu de la crise économique qui secoue les deux pays signataires de l’accord, il y a lieu de se demander ce que le Burundi tirera de cet accord de coopération avec la Tunisie.

Le Burundi renforce sa coopération avec les autres pays du continent africain, ceux du Golfe avec l’objectif que ces accords puissent contribuer au développement social et économique de notre pays.

 

A propos de l'auteur

Aline Niyibigira.

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Vers la redynamisation de la filière café ?

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Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.

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