Integration régionale

Lancement officiel du Comité National de Travail sur le Programme « Opérateurs Economiques Agréés (OEA) »

Les travaux du Comité National chargé de veiller à la mise en œuvre effective et efficace du Programme OEA ont été lancés par l’OBR, en partenariat avec l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD) et conjointement avec les parties prenantes. C’était vendredi les 14 juillets 2017 à Bujumbura

Christophe Ndayikengurukiye, gestionnaire adjoint du projet OMD à l’OBR : « L’OBR vient de mettre en place au port de Bujumbura et bientôt à Kobero, un guichet dédié uniquement aux entreprises faisant partie du Programme des Opérateurs Economiques Agréés »

« Le Programme Opérateurs Economiques Agréés (OEA) est un élément très important dans l’Accord de facilitation des Echanges (AFE) de l’Organisation Mondiale du Commerce surtout que la modernisation des douanes occupe une partie importante dans l’accord. Ainsi, la facilitation par la collaboration de toutes les parties prenantes, entre autres les agences de régulation du commerce, le secteur privé et la douane reste l’objectif prisé du programme OEA. Cela en vue de la facilitation et de la sécurisation de la chaîne logistique », déclare Gérard Sabamahoro, commissaire des douanes et accises. Pour ce, précise-t-il, toutes les parties ont besoin d’un cadre de coordination, principale mission du Comité National de Travail.

Utilité du Programme OEA

Christophe Ndayikengurukiye, gestionnaire adjoint de l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD) à l’OBR informe  que le programme OEA offre des facilités, notamment le traitement accéléré des entrées et déclarations, le traitement prioritaire par les services douaniers, la réduction des contrôles physiques et documentaires, la dispense d’examen physique ou documentaire, l’auto-gestion des entrepôts sous douanes, le paiement différé des droits et taxes pour les marchandises déclarées pour la mise en consommation, . « C’est dans ce sens que l’OBR vient de mettre en place au port de Bujumbura et bientôt à Kobero un guichet dédié uniquement aux entreprises faisant partie du Programme des Opérateurs Economiques Agréés, pour un traitement préférentiel », fait-t-il remarquer. M.Ndayikengurukiye explique que l’adhésion au programme est volontaire et libre. Il indique que celle-ci concerne tous les acteurs de la chaîne logistique comme les importateurs, les exportateurs, les fabricants, les transporteurs, les agences en douane, les propriétaires d’entrepôts sous douane…M.Ndayikengurukiye rappelle qu’au Burundi 11 entreprises la licence OEA et que parmi elles, trois sont agréées niveau régional. Et d’aviser : « Le Burundi est le pays le plus avancé dans la mise en œuvre du programme régional d’OEA au sein des pays de la Communauté Est-Africaine. Plus de 50 % des objectif sont été atteints, témoigne le représentant de l’Organisation Mondiale des Douanes qui appuie l’OBR dans la mise en place de ce programme ».

Notons qu’un opérateur économique agréé désigne tout intervenant dans le mouvement international des marchandises à quelque titre que ce soit et qui a été reconnu par ou au nom d’une administration nationale des douanes, comme respectant les normes de l’Organisation Mondiale des Douanes ou des normes équivalentes en matière de sécurité de la chaine logistique.

A propos de l'auteur

Mélance Maniragaba.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 606

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.
  • Journal n° 606

  • Dossiers Pédagogiques