Les autorités kényanes prévoient privatiser une trentaine d’entreprises publiques confrontées à des problèmes de liquidés et à des difficultés économiques comme c’est relaté dans cette revue de presse régionale. Cette dernière reviendra également sur l’investissement du gouvernement tanzanien de 130 millions USD dans le secteur des télécoms et la suspension par la Banque Mondiale d’un financement d’1 milliard USD à la RDC suite à la mauvaise gestion
35 premières entreprises ont été identifiées et seront proposées au secteur privé. Cela au moment où près de 100 autres entreprises sont dans le viseur des autorités kényanes.
Selon Le 360 Afrique, les autorités kényanes vont privatiser 35 entreprises publiques et analyser l’ouverture du capital de 100 autres entreprises.
« La dette publique du pays de quelque 53 millions d’habitants s’élevait à plus de 10.100 milliards de shillings (64,4 milliards d’euros) fin juin, selon les chiffres du Trésor, soit environ deux tiers du produit intérieur brut », lit-on sur Le 360 Afrique.
Ce média indique que le chef de l’Etat Kényan William Ruto a déclaré que 35 premières entreprises ont été identifiées et seront proposées au secteur privé. Cela au moment où près de 100 autres entreprises sont dans le viseur des autorités kényanes.
Le 360 Afrique notifie que le Fonds Monétaire International (FMI) a récemment exhorté les autorités kényanes à réformer les entreprises publiques, évoquant notamment le fournisseur national d’électricité Kenya Power ou encore la compagnie aérienne Kenya Airways qui a enregistré des pertes record en 2022.
Au mois d’octobre dernier, le président kényan a signé une loi facilitant la privatisation des entreprises publiques.
La Tanzanie investit des centaines de millions de dollars américains dans le secteur des télécoms pour améliorer la couverture des services
« Le gouvernement tanzanien, à travers le Fonds d’accès au service universel de communication (UCSAF), a octroyé une subvention de 326 milliards de shillings (130 millions USD) aux opérateurs télécoms pour améliorer la couverture des services dans le pays », publie l’Agence Ecofin.
Celui-ci signale que le programme vise à déployer 2 149 tours de télécommunications à travers la Tanzanie. Cela afin de connecter 23,8 millions d’habitants de 5 111 villages à des services de communication fiables. « Actuellement, 1 321 tours de télécoms ont déjà été construites, permettant de connecter plus de 14,8 millions de personnes », souligne l’Agence Ecofin.
Le médium précise que cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts consentis par le gouvernement tanzanien pour accélérer la transformation numérique et en faire un moteur de développement socio-économique de la Tanzanie. L’exécutif a signé, en mai dernier, un accord de partenariat avec les opérateurs télécoms pour le déploiement de 758 nouvelles tours dans 713 circonscriptions et la modernisation de 304 autres tours.
Et de continuer : « Estimé à 265,3 milliards de shillings tanzaniens, ce projet vise à étendre la couverture du réseau de téléphonie mobile dans les zones rurales de la partie continentale du pays ».
La Banque Mondiale suspend le financement d’1 milliard USD à la RDC suite à la mauvaise gestion
La Banque Mondiale a récemment annoncé la suspension de son financement pour des projets humanitaires et de développement en République Démocratique du Congo (RDC) d’un montant de 1 milliard USD comme le stipule mediacongo.net.
La suspension du financement est liée à la mauvaise gestion des fonds alloués aux projets dans ce pays.
Mediacongo.net annonce que selon une lettre adressée au ministre congolaise des finances, des irrégularités ont été constatées dans l’utilisation des financements antérieurs. La Banque Mondiale souligne l’importance de la transparence et de l’efficacité dans l’utilisation des ressources financières allouées aux projets de développement
Cette décision aura un impact direct sur plus de 600 000 bénéficiaires, y compris les victimes des violences sexuelles.
Revue de presse régionale préparée par Mélance Maniragaba
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