Finance

Bientôt une Banque Africaine d’import -Export

Le conseil des ministres a récemment ratifié l’Accord de Création de la Banque Africaine d’Import-Export (AFREXIMBANK) signé à Abidjan en République de Côte d’Ivoire le 8 mai 1993, selon un communiqué de presse publié en ligne sur le portail du gouvernement burundais.

En effet, l’économie burundaise repose principalement sur l’agriculture avec quelques cultures d’exportation dont les devises rapportées ne permettent pas de financer les grands investissements promoteurs du développement.
Il y a donc nécessité de recourir à d’autres mécanismes de financements à l’instar de ceux offerts par la Banque Africaine d’Import-export (AFREXIMBANK) adaptée aux réalités africaines pour promouvoir les échanges intra et extra-africains.

Le Burundi regorge de beaucoup d’opportunités d’affaires et cette Banque est prête à accompagner le Burundi à mettre en valeur son potentiel pour décoller économiquement dans certains domaines comme l’agriculture, le tourisme, l’énergie, les infrastructures de transport, les TIC, etc.
La ratification de l’accord créant cette Banque est donc une étape importante avant de prendre part à l’actionnariat de la Banque pour pouvoir jouir de toutes les opportunités qu’elle offre à ses membres.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 606

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

éditorial

Vers la redynamisation de la filière café ?

Vers la redynamisation de la filière café ?

Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.
  • Journal n° 606

  • Dossiers Pédagogiques