Integration régionale

La voie ferrée toujours dans les projets

Le développement des infrastructures est l’un des aspects les plus importants qui favorisent l’intégration régionale. Plus les infrastructures régionales (routes, chemins de fer, énergies, ports, aéroports, oléoducs …) sont nombreuses et en bon état, plus les échanges des marchandises entre les pays s’accélèrent. Le transport devient facile et rapide. Ce qui diminue les coûts des produits et stimule la croissance économique du pays. Dans notre dernière publication (Journal Burundi Eco no 292), nous avons parlé de grands projets sur les routes régionales.

Pour le moment, nous allons parler de la voie ferrée. Celle-ci étant un mode de transport qui supporte des charges lourdes et qui est très rapide. Il serait alors très bénéfique pour le pays, surtout que celui-ci n’a pas accès à la mer. Malheureusement, le pays n’est jusqu’aujourd’hui connecté à aucune voie ferrée. Toutefois, cela reste parmi ses ambitions

Philbert Nsanzamahoro, directeur chargé de la coordination du département des infrastructures au ministère à la Présidence Chargé des Affaires de la Communauté Est Africaine : « La ligne ferroviaire Uvinza-Musongati s’avère moins cher, soit 1200 millions USD avec une longueur de 78 Km seulement sur le territoire burundais ».

«Deux projets sont la préoccupation du gouvernement dans la construction des chemins de fer », fait remarquer Philbert Nsanzamahoro, directeur chargé de la coordination du département des infrastructures au ministère à la Présidence Chargé des Affaires de la Communauté Est Africaine.

La Ligne Uvinza-Musongati

« C’est la priorité de la République du Burundi », explique M. Nsanzamahoro. Pour lui, les études de faisabilité sont toujours en cours. Cependant, il informe que celles-ci sont dans leur dernière phase, mais dans une situation de dormance depuis un certain temps.

M. Nsanzamahoro annonce que le projet de chemin de fer Uvinza-Musongati prend source sur le rail Dar-es-Salaam- Kigoma qui est déjà fonctionnel.

Et de renchérir : « La ligne ferroviaire Uvinza-Musongati s’avère moins cher, soit 1200 millions USD. La longueur totale du rail s’évalue à 228 Km avec 78 Km seulement sur le territoire burundais ».

Ligne Keza-Isaka-Kigali/Gitega-Musongati

Ce projet fut la deuxième priorité pour la République du Burundi, selon M. Nsanzamahoro. Bretelle à partir de Keza sur une longue ligne ferroviaire Dar-es-Salaam-Keza, il indique que même celle-ci nécessite la réhabilitation.

« Le projet est moins intéressant pour le Burundi par rapport au premier, car il est très cher. Le montant total pour la réhabilitation et la construction de l’ensemble est estimé à 5 200 millions USD pour le Burundi, la Tanzanie et le Rwanda », précise-t-il.

Enfin, on peut se poser la question, à quand le chemin de fer au Burundi ?

A propos de l'auteur

Mélance Maniragaba.

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Vers la redynamisation de la filière café ?

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Le café reste le pilier de l’économie nationale dans la mesure où il apporte des devises et des revenus aux ménages. Cependant la production du café vert est en chute libre. Elle oscille autour de 8 000 tonnes alors que les projections portent sur une quantité exportable de 45 000 tonnes chaque année. Pour gagner ce pari, il faudra mobiliser des investissements conséquents pour redynamiser l’ensemble de la chaine de valeur. Malgré les tentatives de nationalisation de la filière café, les défis demeurent nombreux. Les milieux bien informés évoquent notamment le désintéressement de la population, le faible encadrement des producteurs, les opérateurs privés qui s’enrichissent sur le dos des producteurs.

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