Santé

Mesures barrières contre la Covid-19 : Un pari impossible dans les espaces publics

Depuis l’apparition du coronavirus, les experts en santé publique n’ont cessé de donner de  nombreux conseils pour tenter d’arrêter la propagation du virus. Ces mesures sont entre autre se laver souvent les mains à  l’eau propre et au savon, ou utiliser une solution hydro alcoolique, respecter  la distance d’au moins 1,5 m envers les autres, ne pas toucher ses yeux, son nez ou sa bouche, en cas de toux ou d’éternuement, couvrez-vous la bouche et le nez avec le pli du coude ou avec un mouchoir… Des mesures qui ne sont pas toutes respectées dans les lieux publics

Le principal allié de la propagation du virus est le nombre de nos intéractions sociales. La meilleure des protections est donc l’éloignement. Mais faute de pouvoir garder ses distances, et dans un espace clos, mal aéré ou insuffisamment ventilé comme peuvent l’être les transports en commun, le port généralisé du masque est une solution qui limite le risque, car il empêche les projections de postillons. Or, s’il reste des éléments flous sur le mode de transmission du virus, la littérature scientifique semble montrer que la plupart des transmissions se font par gouttelettes.

L’église, l’endroit propice pour la contamination

Le virus qui entraîne la COVID-19 se transmet principalement par des gouttelettes produites lorsqu’une personne infectée tousse, éternue, ou lors d’une expiration. Ces gouttelettes sont trop lourdes pour rester dans l’air et tombent rapidement sur le sol ou sur toute surface proche. Les églises s’avèrent donc l’endroit propice de propagation du virus étant donné qu’en chantant  il y a de fortes  émissions des gouttelettes.

Certains citadins de la capitale économique proposent qu’à défaut d’interdire le transport en commun ou les rassemblements publics, le gouvernement pourrait rendre obligatoire le port du masque.

Pourtant, comme d’habitude, des rassemblements religieux se sont toujours observés.  Durant la messe, la traditionnelle accolade entre les fidèles pour se souhaiter « la paix du Christ » chez les catholiques a été suspendue et, pour communier, les fidèles reçoivent l’hostie  exclusivement dans la main. Dans les cultes des églises évangéliques, les responsables ont pris également certaines mesures comme le lavage obligatoire des mains, ou ne pas demander aux fidèles de s’embrasser comme on le faisait avant.

Les marchés et les transports en commun, le meilleur allié du coronavirus

Depuis son apparition les transports en commun et les marchés sont les meilleurs alliés de la Covid-19. Sauf se laver les mains à l’entrée des marchés, ou des bus aucune autre mesure barrière n’est observée. Les personnes qui se montrent un peu vigilantes portent des masques parce qu’elles ne peuvent pas se priver de ces endroits. La peur des transports en commun s’est beaucoup installée au sein des gens.

Se laver les mains seul ne suffit pas

Malgré le non-respect des autres mesures, il y en a une qui est plus ou moins observée : se laver les mains. On trouve les seaux d’eau et du savon dessus presque dans tous les endroits qui sont beaucoup fréquentés comme les églises, les boutiques, les arrêts bus…S’il y a certains individus qui sont conscients de l’importance de se laver les mains , d’autres jouent les rebelles ou le cachecache avec les gardes qui sont à l’entrée des marchés, des églises et sur les arrêts bus… Cependant, sur les arrêts bus, on remarque que  pendant les heures du soir soit la vigilance diminue, soit ces seaux sont enlevés.

Cependant, les experts estiment que l’observance d’une seule mesure ne suffit pas pour se protéger. Les mesures doivent être combinées pour être efficaces. La promiscuité reste cependant le meilleur allié du coronavirus, mais il est possible de limiter les risques de contamination. Ainsi, certaines églises tentent d’observer la distanciation sociale pendant les cultes, mais cette distanciation est minime par rapport à celle qui est recommandée. Certains citadins de la capitale économique  proposent qu’à défaut d’interdire le transport en commun ou les rassemblements publics, le gouvernement pourrait rendre obligatoire le port du masque.

Dans la lutte contre la Covid-19, chacun est cependant tenu d’engager sa responsabilité. Même un petit geste  qu’on peut poser peut  sauver une vie, ne soyons pas rebelles.

A propos de l'auteur

Dona Fabiola Ruzagiriza.

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