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Une activité intense au port de Bujumbura

La société Global Port Services Burundi (GPSB) qui exploite le port de Bujumbura intensifie ses interventions malgré la montée des eaux du lac Tanganyika. Ces derniers jours, le port de Bujumbura en modernisation enregistre une grande affluence de marchandises. Les services de GPSB restent mobilisés de jour comme de nuit pour répondre aux besoins de la clientèle.

Ces derniers jours, le port de Bujumbura en modernisation enregistre une grande affluence de marchandises.

 

La société qui exploite le port de Bujumbura, Global Port Services Burundi (GPSB) intensifie ses actions de manutention malgré la montée des eaux du lac Tanganyika. Xavier Manirambona, chef de service marketing chez GPSB fait savoir que ce samedi 16 mars 2024, le bateau GLC4 a accosté aux environs de 8h 00 du matin avec 3000 tonnes de marchandises à bord. Ainsi, 1700 tonnes de clinker de la cimenterie BUCECO et 1300 tonnes de ciment ont été déchargés. Parallèlement, les services portuaires annoncent l’accostage de six autres bateaux dans le quai de déchargement. Et le chef de service marketing de détailler. Il s’agit de :  MV ASIFIWE, MV REMERA et MV Emmanuella transportant 2 300 tonnes de ciment; les bateaux MV Bonda 1et 2 qui viennent de décharger 210 tonnes de sel et le MV Princes Mayasa qui vient de décharger 160 tonnes de ferrailles (déchets métalliques).

 En février dernier, ce sont plus de cinq bateaux qui ont accosté en même temps. Il s’agit du MV Buyenzi avec 550 tonnes de charbon, du MV REMERA, du MV Ruremesha et du MV Buragane qui transportaient 1 410 tonnes de ciment. Le MV Sagamba amarré dans le quai de déchargement avec 1 290 tonnes de sucre. En outre, le MV Murinzi avec 850 tonnes de marchandises a transité via le grand port de Bujumbura vers la République Démocratique du Congo (RDC). Dans la même optique, les bateaux GLC4, MV Buragane, MV Ruremesha, MV Rwegura ont été déchargés.

Trafic au port de Bujumbura

Les données de la Banque centrale montrent que le flux de marchandises augmente en flèche au port de Bujumbura. Le volume des échanges commerciaux transitant par le port de Bujumbura est passé de 210,8 mille tonnes en 2022 à 257,3 mille tonnes l’année dernière.

Depuis 2020, l’unique voie d’accès lagunaire du pays a battu son record de trafic.

Les services portuaires restent mobilisés pour servir les usagers du principal port du pays. Ils prestent même après les heures de service. Cependant, GPSB encourage les commerçants et les transporteurs à diligenter le dédouanement de leurs marchandises quitte à faciliter le mouvement des biens via le port. Le magasinage est gratuit pendant une semaine pour les marchandises à destination du Burundi tandis que celles en transit vers d’autres pays ne doivent pas dépasser deux semaines, rappelle Xavier Manirambona, chef de service marketing au GPSB. Même son de cloche chez le directeur commercial de GPSB qui invite les services douaniers de l’OBR et les déclarants à accélérer les procédures de déclaration des marchandises.

Le lac Tanganyika agresse les infrastructures portuaires

La société Global Port Services Burundi (GPSB) confirme la présence des eaux du lac Tanganyika dans la partie Sud du port. L’eau a touché particulièrement deux de nos entrepôts (H6 et H5) et le magasin de l’OBR. Il s’agit d’une infime partie comparativement à la superficie totale du port (500 m2). Janvier Nsengiyumva, directeur commercial de GPSB tient à dissiper les rumeurs sur des marchandises ou des véhicules qui auraient été emportés par les vagues. Il n’y a aucune marchandise ni aucun véhicule endommagés par les crues du lac Tanganyika. Nous suivons de près la montée des eaux du lac Tanganyika dans le but de protéger les marchandises de nos clients, rassure-t-il.

Octobre 2016

Mars 2024

Certes le niveau du Lac est élevé, mais la société GPSB poursuit ses activités. « L’échelle installée au quai de déchargement montre un niveau anormalement élevé des eaux du lac Tanganyika. Le niveau actuel est habituellement atteint au mois de mai. Nous allons prendre les mesures qui s’imposent quitte à continuer les travaux de manutention en cas d’augmentation du niveau du lac tels qu’annoncé par les experts ».  D’ailleurs, la société Global Port Services Burundi (GPSB) a démarré les travaux de protection de la clôture du port de Bujumbura (partie Sud du port) dès ce samedi 16 mars 2024. « Ces travaux visent à amortir la pression des vagues du lac Tanganyika », explique Janvier Nsengiyumva, directeur commercial chez GPSB.

La modernisation du port en cours

Depuis 2020, l’unique voie d’accès lagunaire du pays a battu son record de trafic. Le chantier de modernisation et de réhabilitation va transformer le port en une plaque tournante reliant les principaux corridors routiers du Nord, du Centre et du Sud du pays. Ce projet permettra non seulement de moderniser les infrastructures portuaires, mais aussi d’acquérir des équipements pour les opérations portuaires et l’aménagement des voies d’accès. Bref, la réhabilitation du port favorisera une meilleure connectivité régionale et va renforcer les échanges commerciaux entre les pays riverains du lac Tanganyika. Le Burundi va tirer parti des avantages en matière de réduction des coûts, de capacité et de sécurité des marchandises par rapport à d’autres modes de transport.

Lors d’une visite surprise au port de Bujumbura, le Président de la République Son Excellence Evariste Ndayishimiye a constaté un retard remarquable dans les travaux. Le Chef de l’Etat n’a pas caché son insatisfaction. Le taux d’exécution du projet était à 12% au cours des six derniers mois. Il a recommandé l’implication de toutes les parties impliquées dans le projet et l’établissement d’un chronogramme des activités pour le succès du projet.

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Journal Burundi Eco.

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