Des jets de pierres, de sable, des vitres cassées, des huées à l’endroit des organisateurs qui étaient entrain de terminer en beauté les camps d’été par des sketches et des danses. Certains écoliers sont à l’intérieur d’autres arrivent de l’extérieur de l’école pour renforcer ceux qui sont à l’intérieur entrain de réclamer les cahiers. Ils voulaient s’attaquer aux organisateurs et aux formateurs et, du coup, les policiers qui assurent la sécurité à cette école ont dû tirer en l’air pour disperser ces écoliers.
Nimbesha, un des parents qui avaient envoyé des enfants dans les camps d’été rencontré à l’ ECOFO Nyakabiga II raconte. « J’étais entrain de rentrer à la maison. Avant même que je n’arrive, j’ai croisé des enfants qui pleuraient et d’autres qui chuchotaient avec amértume que les organisateurs des camps d’été avaient promis des cahiers à la fin de cette activité. Quand on a amené nos enfants ici pour l’encadrement je n’ai pas vraiment entendu de mes propres oreilles les organisateurs promettre ces cahiers, mais ce sont les enfants qui m’ont parlé de cela et j’ai cru à leurs paroles croyant qu’ils avaient entendu cela de quelque part. Nous les parents voulions seulement profiter de cet encadrement des enfants pour qu’ils ne s’adonnent pas aux mauvais comportements pendant la période des vacances. Mais qu’à cela ne tienne, le problème ce sont les coups de feu que les policiers ont dû tirer pour disperser ces enfants. Vraiment vu la situation sociopolitique du moment, ces enfants ont été traumatisés par ces coups de feu croyant que les policiers tiraient sur eux alors qu’ils tiraient en l’air. Dieu merci personne n’a été blessé. Il fallait vraiment voir comment calmer ces enfants autrement sans toutefois avoir recours aux tirs.
au bureau d’étude des programmes de l’enseignement fondamental qui était l’envoyé du ministère de l’éducation dans les cérémonies de clôture des camps d’été à l’ ECOFO Nyakabiga II s’exprimes : « On venait de passer ensemble tout un mois et tout s’était bien passé depuis le début jusqu’aujourd’hui. C’est au moment des discours que les enfants ont commencé à se plaindre que les activités ne doivent pas se terminer sans qu’on leur donne des cahiers. Et quand j’ai pris la parole pour prononcer le discours au nom du ministère, les enfants ont commencés à huer et après quelques instants ils ont commencer à nous lancer des pierres et les chargés de la sécurité on dû intervenir en tirant deux coups de feu en l’air pour disperser ces enfants».
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