Finance

Pour une bonne gestion des finances publiques

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De gauche à droite Ir. Pierre Sinarinzi, assistant du ministre ayant les finances dans ces attributions, M. Nestor Coffi, Représentant Résident de la Banque Mondiale au Burundi

Le ministère des Finances, du Budget et de la Privatisation en collaboration avec le Groupe de la Banque Mondiale a lancé un Projet de Renforcement des Capacités Institutionnelles pour l’Efficacité Gouvernementale (PRCIEG) mercredi le 26 octobre 2016.L’objectif de ce projet est d’accompagner le processus de réformes en matière de gestion des finances publiques, comme l’indique l’assistant du ministre ayant les finances dans ses attributions, Ir.Pierre Sinarinzi.

Selon Ir.Pierre Sinarinzi, assistant du ministre des Finances, du Budget et de la Privatisation, ce projet découle d’une volonté résolue du gouvernement de consolider les acquis dans le secteur, suite aux résultats probants enregistrés par les anciens projets de renforcement des capacités institutionnelles, sous l’appui des partenaires au développement. Ce projet vient répondre aux besoins et priorités des différents acteurs en matière de gestion des finances publiques

Améliorer les services publics en quantité et en qualité

« Les bénéficiaires ultimes du projet sont les citoyens du Burundi qui gagneront beaucoup de l’amélioration des services publics en quantité et en qualité », a souligné M. Sinarinzi. Au fur et à mesure de l’exécution du projet, poursuit M. Sinarinzi, les améliorations dans la mobilisation des recettes, y compris des recettes du secteur minier, devraient se traduire par une plus grande disponibilité de fonds pour le financement de la prestation des services sociaux élémentaires, en même temps que la gestion améliorée et un contrôle renforcé des dépenses favoriseront une plus grande efficacité de la Fonction Publique.

Un meilleur accès aux données statistiques contribuera à un processus décisionnel plus stratégique et aidera à mieux cibler les populations pauvres et autres groupes vulnérables grâce à des programmes de protection sociale.

Rendre le gouvernement plus efficace et plus dynamique

Nestor Coffi, Représentant Résident de la Banque Mondiale au Burundi informe que le renforcement de l’efficacité de l’Etat est l’un des piliers majeurs stratégique d’assistance de cette institution. « La Banque Mondiale accorde une importance particulière à toutes les réformes destinées à rendre le gouvernement plus efficace et plus dynamique ; en particulier le renforcement des capacités des institutions clés visant à améliorer la gestion du budget de l’Etat » renchérit M. Coffi.

Il fait remarquer que le soutien de la Banque Mondiale à travers le PRCIEG visera à accroître les capacités des institutions du secteur public et à promouvoir et poursuivre les réformes transversales alignées sur les priorités du gouvernement burundais.

Le projet se focalisera sur les quatre domaines suivants : la modernisation de la politique et l’administration fiscales, le renforcement de la gestion et du contrôle des dépenses publiques, le renforcement des capacités de l’ISTEEBU pour que celui-ci soit en mesure de fournir des statistiques fiables et utiles à la prise de décision et à l’amélioration du cadre et des capacités de gestion et de réglementation applicables au secteur minier.

Le soutien de la Banque Mondiale à ce projet est constitué d’une enveloppe de 22 millions de dollars américains et celui-ci sera exécuté pendant 5 ans.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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Une riposte à la hauteur des enjeux ?

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Les effets du phénomène climatique El Niño caractérisé par des températures anormalement élevées et de fortes intempéries sont déjà perceptibles. A fortiori, le gouvernement vient de déclarer l’urgence climatique et appelle à l’aide internationale pour atténuer l’impact du changement climatique. Le Burundi est en proie aux effets du changement climatique. Ces derniers se manifestent à travers les catastrophes naturelles dont les inondations, les pluies torrentielles, les vents violents ou la prolongation de la saison sèche selon les régions. Les catastrophes d’une forte intensité fragilisent d’une manière répétitive les habitations, les infrastructures socio-économiques et exposent la population à une précarité absolue

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