Tourisme

Prometteur malgré les défis

Le Burundi a été primé « Meilleur Nouvel Exposant de l’Afrique » lors de la foire internationale du tourisme de Moscou qui s‘est tenue du 14 au 16 mars 2017. Néanmoins, malgré ses atouts, le tourisme burundais est confronté à beaucoup de défis. Mme Pélate Niyonkuru, ministre ayant le commerce et le tourisme dans ses attributions l’a indiqué ce jeudi 27 avril lors d’une conférence de presse animé à ce sujet.

Pélate Niyonkuru, Ministre du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme

 Les principaux produits d’exportation présentés par le Burundi à la communauté russe lors de cette foire sont, selon Mme Pélate Niyonkuru, le café, le thé, le sucre naturel de la SOSUMO, les timbres de collection de la Régie Nationale des Postes ainsi que le tambour sacré. Elle a expliqué que les prix aux meilleurs exposants se décernant chaque année, les critères de sélection sont définis par les organisateurs de la foire, à savoir : le nombre de visiteurs attirés au stand, la pertinence de l’information et les matériels de promotion distribués ainsi que la qualité du décor et de l’animation sur le stand.

 

La participation du Burundi à cette foire a été une opportunité de faire des contacts avec les professionnels du tourisme et les visiteurs de la foire. Il a été également l’occasion de faire connaître le Burundi comme une nouvelle destination touristique. La ministre ayant le tourisme dans ses attributions a fait savoir qu’un mémorandum de coopération bilatérale entre la Chambre Fédérale du Commerce et de l’Industrie de la Russie et celle du Burundi a été signé. Les hommes d’affaires burundais étaient représentés par l’Agence de Promotion des Investissements (API). « Les investisseurs russes compte visiter le Burundi afin d’étudier la possibilité d’investir dans les domaines, de l’énergie, des nouvelles technologies et dans l’agro-alimentaire », a-t-elle rassuré.

Défis à relever

 « L’étude menée par la Banque Mondiale en collaboration avec la direction générale du tourisme montre que le Burundi possède 127 sites touristiques. Et ceux-ci ne sont pas aménagés », a annoncé Mme Niyonkuru. Il a expliqué que parmi les importants défis qui fragilisent ce secteur se trouve, le manque de budget pour l’aménagement et la réhabilitation des sites touristiques, le manque de personnel qualifié, la crise socio-politique ainsi que l’absence de cadre institutionnel pouvant venir en aide à l’Office National du Tourisme (ONT). De surcroît, elle appelle les médias à aider les investisseurs étrangers à venir investir dans le secteur du tourisme au Burundi.

Mme Niyonkuru affirme que le secteur du tourisme est un secteur vierge qui ne compte beaucoup pas pour beaucoup dans les recettes de l’Etat. Selon elle, c’est pour cette raison que le ministère en sa charge veut réorganiser ce secteur, attirer les opérateurs économiques à venir investir dans le secteur du tourisme pour accroître les recettes touristiques au Burundi et ainsi diminuer le chômage.

Signalons que c’est la première fois que le Burundi participe à la foire de Moscou et que les autres pays africains qui aspiraient à ce prix sont la Tanzanie, le Botswana et la Namibie.

 

A propos de l'auteur

Bonith Bigirindavyi.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Une riposte à la hauteur des enjeux ?

Une riposte à la hauteur des enjeux ?

Les effets du phénomène climatique El Niño caractérisé par des températures anormalement élevées et de fortes intempéries sont déjà perceptibles. A fortiori, le gouvernement vient de déclarer l’urgence climatique et appelle à l’aide internationale pour atténuer l’impact du changement climatique. Le Burundi est en proie aux effets du changement climatique. Ces derniers se manifestent à travers les catastrophes naturelles dont les inondations, les pluies torrentielles, les vents violents ou la prolongation de la saison sèche selon les régions. Les catastrophes d’une forte intensité fragilisent d’une manière répétitive les habitations, les infrastructures socio-économiques et exposent la population à une précarité absolue

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 605

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

éditorial

Une riposte à la hauteur des enjeux ?

Une riposte à la hauteur des enjeux ?

Les effets du phénomène climatique El Niño caractérisé par des températures anormalement élevées et de fortes intempéries sont déjà perceptibles. A fortiori, le gouvernement vient de déclarer l’urgence climatique et appelle à l’aide internationale pour atténuer l’impact du changement climatique. Le Burundi est en proie aux effets du changement climatique. Ces derniers se manifestent à travers les catastrophes naturelles dont les inondations, les pluies torrentielles, les vents violents ou la prolongation de la saison sèche selon les régions. Les catastrophes d’une forte intensité fragilisent d’une manière répétitive les habitations, les infrastructures socio-économiques et exposent la population à une précarité absolue.
  • Journal n° 605

  • Dossiers Pédagogiques